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21 juillet 2012

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Blade MQX - E-FliteUn micro-quad tonique

Présentation : Laurent Berlivet

La gamme des hélicoptères Blade de chez E-Flite ne cesse de s’étoffer. Après les birotors coaxiaux accompagnés de cellules plus classiques de toutes tailles, flybarless et autres machines de voltige, c’est maintenant un minuscule quadricoptère qui fait son apparition : le Blade mQX. Derrière cette étrange désignation se cache une redoutable petite machine capable de voler dans pratiquement toutes les pièces de la maison ou bien de façon beaucoup plus tonique en extérieur. Ne pas se fier aux apparences, sa taille minuscule ne limite en rien ses évolutions.

Quadricoptère Blade mQX E-Flite en vol à l'extérieur, dans un petit vent et par -6°.
Passages et flips latéraux, avec une caméra Key Chain embarquée.

Caractéristiques
Blade mQX
Prix TTC indicatif : 149 € en RTF
119 € en B&F
Marque : E-Flite
Caractéristiques
Diamètre rotor : 135 mm
Longueur (sans compter les hélices) : 18 cm
Largeur (sans compter les hélices) : 18 cm
Pales : en plastique, profil creux
Masse : 76 g

Equipements fournis
Emetteur (RTF) : 2,4 GHz
Récepteur : Tout en un avec module AS3X
Moteurs : à balais de 8 ,5 mm de diamètre (x4)
Pack propulsion : 1S Lipo 500 mAh


Réglages
Mode « petits débattements » en intérieur
Mode « grands débattements » en extérieur

Blade MQX - E-Flite Blade MQX - E-Flite
Le Blade mQX est un quadrirotor ultra léger, adapté au vol en intérieur comme en extérieur où il démontre ses capacités étonnantes.

Blade MQX - E-Flite
Deux modes de vol sont possibles :
en « X » avec deux hélices vers l’avant, ou bien en « + » avec une seule.

E-Flite met le paquet
C'est classique chez E-Flite : un carton décoré dotée d’une poignée de transport enveloppe une caisse en polystyrène protégeant parfaitement le modèle et ses accessoires. Dedans, tout y est : le quad est totalement assemblé, carénage en place et hélices vissées sur leur axe.
Blade MQX - E-Flite Blade MQX - E-Flite
Le modèle trouve sa place tout monté dans sa caisse de transport, avec son émetteur en 2,4 GHz, son chargeur 220 V et ses batteries.

Ceux qui ont opté pour la version «prêt à voler» disposeront du petit émetteur 2.4 GHz livré avec son jeu de 4 piles. Les autres qui possèdent d’un émetteur compatible DSM2 ou DSMX préféreront opter pour la version B&F qui offrira semble-t-il encore plus de précision aux commandes. Un chargeur et son adaptateur secteur sont également fournis, ce qui est bien plus pratique que le chargeur à piles livré avec les plus petits modèles de chez E-Flite. D’ailleurs, ce chargeur limité aux batteries de un élément (3,7 V) dispose cependant de plusieurs sorties, échelonnées de 100 à 700 mAh, et pourra donc être utilisé pour la charge de batteries plus petites. Celle de notre Blade mQX a une capacité de 500 mAh et la notice conseille de la brancher sur la sortie 700 mAh pour une charge semi-rapide à un peu plus de 1C. Cette batterie dispose d’une prise BEC plus adaptée que celle microscopique du birotor Blade MCP par exemple car la consommation des 4 moteurs est plus importante. Pas de souci, un cordon adaptateur est également livré.
Afin de parer aux premières pannes, on trouve encore dans la boîte 4 hélices de secours et le tournevis adapté aux petites vis qui les maintiennent sur les axes.
Il n’y a donc rien à ajouter, hormis une ou deux batteries supplémentaires si on souhaite enchaîner les vols.

Blade MQX - E-Flite Blade MQX - E-Flite
L'unique élément Lipo de 500 mAh alimente la carte électronique et les 4 moteurs. Un cordon adaptateur est livré avec le chargeur.
Blade MQX - E-Flite Blade MQX - E-Flite
Le chargeur 220 V permet de charger des batteries Lipo de un élément comprises entre 100 et 700 mAh, il servira donc également pour d’autres modèles de la marque.
Le Blade mQX est lilliputien. L’écart entre deux moteurs est de 15 cm, et le poids en ordre de vol de seulement 76 g.
Le Blade mQX de plus près

Le châssis de notre quad est composé d’une croix en profilé carbone carré de 3 mm fixée sur un cadre en plastique noir. Ce cadre supporte une carte électronique ultra complète puisqu’elle intègre le récepteur, les 4 variateurs mixés et le gyroscope électronique 3 axes AS3X cher à E-Flite, qui stabilise le quad sur 3 axes, facilitant le pilotage. Aucun réglage ne sera possible, mais c’est inutile puisque tout fonctionne très bien du premier coup. Sa face supérieure est parsemée de CMS finalement peu nombreux au vu des nombreuses fonctions offertes. De minuscules fils émaillés partent par paire dans chacun des bras pour alimenter les moteurs. Un repère visuel permet d’indiquer le sens du vol, pour une configuration en « X » ou en « + ». Par défaut, c’est le mode en X qui est programmé. Il faudra jouer avec le manche de gauche durant la procédure de « binding » pour changer de mode.
Une prise BEC part de cette platine, et permettra de raccorder l’élément Lipo de 1 élément 500 mAh au format spécifique, qui se glisse dans un logement prévu sous le châssis. Il suffit donc de retourner le quad pour le débrancher et échanger la batterie.
Un habillage en lexan très résistant malgré sa fine épaisseur vient se glisser sur les tubes en carbone, sans nécessiter la moindre vis. Il est percé pour se monter quelle que soit la configuration et est très facilement amovible.

Blade MQX - E-Flite Blade MQX - E-Flite
La carte électronique avec ses microprocesseurs est fixée au centre du châssis. Elle inclue le récepteur, 4 variateurs, les mixages et le système de stabilisation AS3X. Les petites flèches indiquent où se trouve l’avant. La prise BEC semble énorme…
Blade MQX - E-Flite Blade MQX - E-Flite
Le carénage en Lexan se retire très facilement du châssis pour dévoiler la carte ou changer de position suivant la configuration de vol.
Blade MQX - E-Flite Blade MQX - E-Flite
Le carénage est percé et fendu aux emplacements des bras du châssis. Il suffit de tirer doucement dessus pour l’enlever.
Blade MQX - E-Flite Blade MQX - E-Flite
Aux extrémités des bras, une astucieuse pièce en plastique supporte l’axe du réducteur, le petit moteur et fait office de patin atterrissage. Les hélices sont maintenues sur l’axe par une vis transversale.
Blade MQX - E-Flite Blade MQX - E-Flite
Les hélices sont entrainées par un réducteur en plastique, l’axe est monté sur roulements. Le patin d’atterrissage enveloppe l’engrenage et le protège efficacement.
Blade MQX - E-Flite Blade MQX - E-Flite
L’élément Lipo se glisse dans son support sous le châssis. On le pousse jusqu’à la butée en plastique pour respecter l’équilibrage du modèle.

Un petit moteur à balais de 8,5 mm de diamètre est monté à l’extrémité de chaque bras, tête en bas, afin d’entrainer un réducteur à pignons. Un axe en carbone monté sur roulements reçoit l’hélice de 13,5 cm de diamètre moulée en plastique fin et souple qui encaisse bien les chocs.
Pour contrer le couple des moteurs, deux d’entre eux diamétralement opposés tournent en sens inverse par rapport aux deux autres et utilisent donc des hélices contrarotatives.

Blade MQX - E-Flite Blade MQX - E-Flite
Blade MQX - E-Flite Blade MQX - E-Flite
Deux hélices blanches à l’avant : le Blade vole en «X». C’est le mode proposé par défaut, le plus remuant. Carénage dans l’axe de la croix, une seule hélice blanche à l’avant : le Blade est ici en configuration «+». Le vol est moins déroutant pour un pilote habitué aux avions.

Dans la configuration « X », deux hélices blanches sont placées à l’avant. Dans celle en « + », il faut remplacer l’une d’elle par une autre noire en retirant la petite vis fixée sur l’axe. La différence de teinte des hélices est très utile pour l’identification visuelle en vol.
A noter que E-Flite qui a le sens des affaires propose en pièces détachées des lots de 2 hélices identiques et non pas symétriques. Comme elles sont toutes les 4 différentes, il faut donc en acheter une et ranger l’autre au placard tant qu’on n’aura pas cassé la même. Elles encaissent heureusement assez bien les chocs.
Les supports moteurs forment aussi de robustes pieds, bien pensés puisqu’ils protègent très efficacement les engrenages, tout en restant légers.
L’entraxe entre chaque moteur est d’à peine plus de 15 cm. L’envergure totale en comptant les hélices est de 29 cm. Le Blade mQX est donc une machine très compacte et ultra légère pesant seulement 76 g en ordre de vol.

Terrains de vol
Après charge de l’accu et appairage de la radio (procédure qu’on ne fait que lors de la première mise en route, sauf si on souhaite changer de configuration), le Blade mQX est déjà prêt à prendre l’air. Son espace de vol s’étend de la pièce de 15 m² au terrain de football. Si on commence par voler en intérieur, il vaut mieux passer en petits débattements. Pour cela, il suffit d’appuyer quelques secondes sur le manche de droite. La led rouge de l’émetteur se met alors à clignoter, confirmant que le changement est effectif.
Blade MQX - E-Flite Blade MQX - E-Flite
Une fois trimé correctement, le Blade mQX peut rester en vol stabilisé durant plusieurs secondes.

Il est préférable de mettre suffisamment de puissance pour s’élever à une trentaine de centimètres du sol afin d’éviter les turbulences dues aux quatre petits ventilateurs, surtout en intérieur ou au-dessus d’obstacles. Si nécessaire, on règle les trims pour que le modèle soit le plus stable possible sur tous les axes. Avec à peine plus du tiers de la course de la commande moteurs, le quad se maintient en stationnaire et on arrive à lâcher les commandes durant quelques secondes. La stabilité est donc assez exceptionnelle.
En grands débattements (programmés par défaut), il faut être très doux sur les manches sinon il ne sera pas facile de se promener dans les couloirs ou d’atterrir sur une chaise comme on peut le faire avec un birotor par exemple. Pas d’inquiétude en cas de choc avec les murs ou autres obstacles. Si le Blade n’est pas totalement déséquilibré, il continue son vol après une touchette, l’AS3X jouant son rôle de stabilisateur. On entend d’ailleurs très bien les changements de régime des moteurs. Si par contre le choc a été plus violent, il suffit de couper les gaz et d’aller ramasser la machine. Il est pratiquement impossible de casser quoi que ce soit, même une hélice. En jouant sur les différents axes, on constate la réactivité très importante, y compris en lacet. Le quad se cale précisément sur l’axe qu’on lui a donné. Il est cependant très vif et ne demande qu’à bondir, mais pour cela il faut plus d’espace.

Blade MQX - E-Flite Blade MQX - E-Flite
Blade MQX - E-Flite Blade MQX - E-Flite
Blade MQX - E-Flite Blade MQX - E-Flite
Il est préférable de passer en petits débattements lorsqu’on vole dans la maison. Une pièce de 15 m² offre le volume minimum. Avec le double, on commence à s’amuser.

A l’extérieur, les 76 g sont sensibles au vent, mais pas autant qu’on aurait pu le penser. Les ordres très mordants permettent de corriger l’assiette sans attente. En inclinant le modèle et en mettant les watts, le ventilateur se transforme en bête de course capable d’accélérer très franchement et il faut être prudent car il devient vite minuscule. Les hélices blanches offrent une bonne visibilité qui permet de corriger pour mettre l’avant dans le sens du vol et piloter 3 axes. Même si ça n’est pas indispensable, c’est plus pratique pour enchaîner les figures ou contourner les obstacles comme les troncs d’arbre par exemple, avec un pilotage qui s’apparente plus à un avion. On peut s’amuser à frôler le bitume sur des dizaines de mètres en effet de sol, le quad semble reposer sur un coussin d’air.
En prenant un peu de hauteur, on passe même quelques figures de voltige : flips avant, arrière ou latéraux, c’est génial et plutôt inattendu. On stabilise le modèle avec l’avant face au vent puis on bascule le manche de « profondeur » ou « d’aileron » en buttée, en mettant les gaz à fond. Le modèle effectue alors une boucle allongée qui accélère beaucoup dans la descente, avant de se remettre à plat dans le souffle des hélices. Le module AS3X prouve son efficacité indiscutable lors des remises à plat. Durant les premières tentatives, un pilote d’avion peut être un peu dérouté, ayant le mauvais réflexe de couper les gaz lorsque le modèle se retrouve sur le dos. C’est surtout ce qu’il ne faut pas faire puisqu’il n’y a pas de gouvernes, et que seul le souffle des moteurs agit sur les trajectoires. Il m’est arrivé la première fois de voir le quad chuter d’une dizaine de mètres sur le dos, jusqu’au sol. Là, la faible inertie des petits modèles est gage de robustesse. Pas une égratignure malgré le choc ; le carénage s’était même détaché ! On remet le modèle à plat, on vérifie que tout fonctionne et on repart. Parfois, un moteur sort de son support et remonte de quelques millimètres après un choc violent. Il suffit de le repousser dedans en s’assurant que les pignons ne forcent pas.
Le looping est également possible et plus joli à voir puisque le modèle perd moins d’altitude. En translation rapide, on tire à fond la profondeur et mettant toute la puissance. L’engin tourne sa boucle et repart aussi vite, dans la même direction mais quelques mètres plus bas.
Les changements brusques de trajectoire sont également amusants. La direction étant très efficace, on a l’impression d’effectuer un demi-tour au frein à main…

Blade MQX - E-Flite Blade MQX - E-Flite
Blade MQX - E-Flite Blade MQX - E-Flite
Blade MQX - E-Flite Blade MQX - E-Flite
Le Blade mQX peut bien sûr voler en extérieur par temps calme. La petite radio porte au moins à perte de vue même s’il vaut mieux ne pas trop s’éloigner pour bien visualiser le modèle.

J’ai volé par temps froid (-6°) et la batterie ne semble même pas souffrir puisqu’un vol tonique alternant figures de voltiges et passages à vive allure dure jusqu’à 11 minutes.
En fin de batterie, le Blade ne tient plus en l’air et se pose à plat sans qu’un moteur ne s’arrête avant les autres.
A noter qu’en cas de coupure de l’émetteur, l’alimentation de l’hélico s’arrête également de façon très progressive puisque le régime moteur diminue après 3 secondes et les moteurs s’arrêtent après une dizaine de secondes. En intérieur, je me suis amusé plusieurs fois à couper l’émetteur et à regarder le quad se poser tout seul bien à plat, après parfois un léger rebond. Si on rallume l’émetteur, on récupère le signal aussitôt. Avec beaucoup de hauteur, ça se passera sans doute moins bien, mais ce sera préférable plutôt que de regarder le quad bien stabilisé disparaître au zénith. Expérience vécue par un modéliste, avec un autre modèle dont le failsafe n’était pas réglé, et qui tourne peut-être toujours en orbite à l’heure actuelle…
La configuration en « + » est un peu moins déroutante au départ pour un pilote avion, avec un seul moteur devant. Le modèle est cependant moins vif et le carénage se trouve un peu dans le flux des hélices avant et arrière, ce qui doit jouer sur l’autonomie. Ca sera suivant les habitudes de chacun, mais on se fait très vite au pilotage en « X » plus réactif.
De plus, le mode de pilotage en X dégage bien l’avant, et sur un sol bien lisse, on peut également se détendre en effectuant de belles glissades contrôlées, en appui sur les patins à l’avant, façon patinage artistique.

Blade MQX - E-Flite Blade MQX - E-Flite
Blade MQX - E-Flite Blade MQX - E-Flite
Difficile de le croire, et pourtant cette petite machine est acrobatique : loopings, flips avant, arrière, latéraux sont possibles à partir d’une dizaine de mètres d’altitude.
Silence, on filme…
La puissance disponible est telle qu’on peut facilement embarquer une petite caméra. J’ai installé une KeyChain de 17 g avec une bande de velcro entourant le support de la batterie, au centre de gravité. Il faut un peu plus de puissance pour s’envoler et le comportement général n’est qu’à peine modifié malgré la charge supplémentaire qui représente 20% du poids du modèle. Il faudrait un grand angle pour avoir une image qui remue un peu moins, mais le résultat est déjà satisfaisant, surtout durant les figures de voltige.
Certains commencent même à équiper le Blade mQX pour le vol en immersion, en y ajoutant une minuscule caméra et son émetteur. Il n'a donc pas fini de nous étonner.
Blade MQX - E-Flite Blade MQX - E-Flite
Blade MQX - E-Flite Blade MQX - E-Flite
Une petite caméra KeyChain de 17 g fixée au Velcro peut être ajoutée sous le châssis sans que l’embonpoint ne vienne trop altérer les performances. La vidéo est ici.

Moteurs fragiles…
Les petits moteurs à balais sont malheureusement très fragiles et c’est réellement le seul point faible de cette petite machine. Après 25 vols environs (mais seulement une dizaine pour d’autres possesseurs de Blade moins chanceux), un moteur donnera sans doute ses premiers signes de faiblesse en refusant de démarrer avec les autres. On le lance alors à la main en tournant l’hélice. Ca permet encore d’effectuer quelques vols jusqu’au moment où il aura totalement rendu l’âme. Les autres ne tarderont pas à suivre le même chemin.
Ces moteurs sont disponibles en pièces détachées, comme tous les autres éléments composant ce quadricoptère, mais à plus de 12 € pièce, ils ne sont pas bon marché, surtout qu’ils ne vivront pas plus longtemps après avoir été remplacés que ceux d’origine.

Blade MQX - E-Flite
Les moteurs qui ont une durée de vie assez courte peuvent être remplacés facilement sans outil et sans soudure.

Il ne faut que quelques minutes pour remplacer le moteur défectueux, il n’est même pas nécessaire de retirer l’hélice. On tire sur le petit carénage en plastique qui le tient en place. Ensuite, il suffit de le soulever de son logement, de débrancher la minuscule prise et d’en remonter un neuf prévu pour tourner dans la même direction, en vérifiant le sens du branchement.
J’ignore si l’avance du moteur est réglée d’usine ou pas mais les fils électriques sont de couleurs différentes en fonction du sens de rotation à droite ou à gauche. Si ça n’était pas le cas, il suffirait de retourner la prise pour faire tourner le moteur en sens inverse.
E-Flite doit faire un effort et corriger cette faiblesse sur les moteurs. Sinon, les modélistes bricoleurs sauront trouver d’autres sources. Du fait que les variateurs soient intégrés à la carte, l'alternative de passer aux brushless n’est cependant pas envisageable, dommage.

Les patins d’atterrissage en plastique et les bras en carbone sont également enfichés en force et pourront être remplacés sans outillage et sans avoir à effectuer de soudure. Là encore, l’opération est rapide et ne prendra que quelques minutes.


Adorable moustique
Agréable en intérieur pour se détendre, le Blade mQX dévoile ses capacités étonnantes à ciel ouvert. Malgré son poids plume, il se défend dans le vent de façon très honorable, et ses aptitudes à la voltige le rendent encore plus attrayant pour un pilote confirmé. Grâce au mode «petits débattements » offert sur l’émetteur de base, à la robustesse de sa cellule et bien sûr au système de stabilisation assistée, il permettra également au novice en la matière de se lancer sans crainte dans le quadricoptère. Hormis la fragilité de ses moteurs, c’est un coup de maître réussi de la part d’E-Flite.

Les +

  • Stabilité
  • Robustesse
  • Aptitude à la voltige
  • Configuration en «+» et en «X»
  • Compatibles avec les émetteurs DSM2 et DSMX
  • Charge utile

Les -

  • Moteurs trop fragiles
  • Prix de certaines pièces détachées

Après plusieurs mois d'utilisation...

  • Le point faible du Blade mQX est toujours le même, à savoir la durée de vie plutôt limitée de ses moteurs. On les change les uns après les autres, à 12,90 € pièce...
    Etant donné le nombre de modèles dérivés qui sont arrivés depuis sur le marché, on doit pouvoir trouver des tas de moteurs équivalents sans doute beaucoup moins chers. A voir parmi les StarRunner, Twister Quad, XF1, Quadri X, Spacecraft X-4, etc. disponibles dans d'autres marques, dont seule la coque semble avoir changé...
  • Les bras en profilé carré de carbone finissent aussi par se fendre. Ca n'a pas trop d'importance car le Blade reste stable malgré la souplesse en torsion. Après quelques retours au sol involontaires, ils peuvent casser, et là, il faut bien les remplacer. Le prix de 8,90 € pour deux poutres avec les câbles qui passent à l'intérieur et les minuscules prises aux extrémités est cette fois plus raisonnable. Il faudra seulement être patient pour en obtenir, c'est une denrée rare chez le fabricant...
Bras cassé au ras du châssis. Il est également fendu sur toute sa longueur. On commence par retirer la petite prise qui relie le bras à la platine.
On retire ensuite le bras, en tirant éventuellement sur le fil en même temps.
Les bras sont vendus par 2, avec le câblage qui passe à l'intérieur et les prises à chaque extrémité.
On retire le connecteur du côté du moteur.
Retrait du bras côté moteur.
On essaie de plier le câble à peu près de la même façon.
Ne pas oublier de glisser le carter pendant qu'une des extrémités est encore libre.
Le bras est glissé dans son logement, les câbles placés vers le haut pour passer dans la goulotte. Les prises sont reconnectées en faisant coincider les repères de couleur.
On essaie de regouper les fils... ...pour qu'ils logent dans le petit carénage.
Ls fils sont glissés dans la petite échancrure latérale prévue sur le carénage.
L'autre extrémité du bras est glissée dans la platine et plaçant les fils toujours sur le dessus. Pour terminer, on rebranche la petite prise dans le bon sens.
  • La coque en plastique thermoformée est robuste mais elle a fini par se fendre en volant à l'extérieur par temps froid. A 16,90 €, je n'ai pas souhaité la remplacer. J'ai simplement maintenu les morceaux avec des bandes de Blenderm posées par l'intérieur pour obtenir quelque chose de suffisament discret. La prochaine étape sera de confectionner une nouvelle coque à partir d'un emballage d'ampoule électrique par exemple. La forme ressemblera alors à la Ladybird concurrente. Ou bien, j'irai voir du côté des pièces détachées des autres marques qui proposent de nombreux quadricoptère similaires.
  • Les hélices vraiment robustes encaissent bien les coups mais finissent pas prendre du dièdre ou se fendre près de l'axe. Le prix est cette fois tout à fait correct, 2,90 € le sachet de deux. Mais comme déjà dit plus haut, elles sont vendues par deux de modèle identique... et comme les 4 modèles sont différents, il faudra acheter celui qui correspond. Le fabricant pourrait quand même livrer un sachet de deux hélices noires, un autre de deux blanches, avec l'une tournant dans le sens horaire et l'autre dans le sens anti-horaire. C'est ce qu'on appelle le business...
Lorsqu'une hélice est abîmée, il ne faut pas hésiter à la remplacer. Le petit tournevis livré permet de la desserrer. Les bords d'attaque peuvent être marqués mais c'est souvent à l'emplanture que les hélices souffrent et se fendillent.
Bien repérer le trou sur l'axe d'hélice. Placer l'hélice sur l'axe en alignant les trous.
Lorsque les trous coïncident, remettre en place la petite vis.

Mise à jour du 22 décembre 2012

Contacter l'auteur : laurent@jivaro-models.org


 

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