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5 novembre 2016
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Elipsea - Silence Model

Un hotliner original et docile

Présentation : Laurent Berlivet

Avec la pureté de leurs lignes, les ailes volantes dégagent un charme indéniable. La forme de leurs voilures rappelle bien souvent celles des rapaces ou autres volatiles voiliers. Avec l'Elipsea, l'importateur Silence Model a su dénicher l’un de ces oiseaux rares qui bénéficie d’une fabrication poussée avec des matériaux de qualité associée à des lignes originales. Il n’en faut pas plus pour se laisser séduire, d'autant que les performances sont à la hauteur des espérances.

Ave cles rapaces Lignes épurées
Grimpée   Passage dos
Décrocher la lune Patrouille d'oiseaux...
Motoplaneur, voltigeur, fin gratteur... C'est un peu ce qui se cache derrière cette cellule à l'allure originale.

Cette vidéo donne un aperçu des capacités de l'Elipsea, une aile volante dotée d'une vaste plage de vol.

Caractéristiques techniques
Nom : Elipsea
Marque : Silence Model
Prix TTC indicatif : 185 €
Caractéristiques
Envergure : 145 cm
Longueur : 58 cm
Corde : 20 / 12 cm
Profil : PW 1211 (8%)
Surface : 23 dm²
Masse : 590 g
Charge alaire : 25,6 g/dm²
Equipements
Servos : Pro-Tronik 7452 MG-D
Contrôleur : Pro-Tronik 20A
Moteur : Pro-Tronik 2220/1100
Hélice : Gemfan 9''x5'' ou Aeronaut 9,5''x5''
Pack prop : Lipo 3S 1300 mAh
Radio : 3 voies

Contenu du kit

Contenu du kit
Le contenu du kit. L'aile arrive entièrement coffrée, bord d'attques posés, élevons articulés.
Le fuselage est moulé en fibre époxy. Tous les accessoires sont fournis.

Les dimensions du long carton tout plat sont imposées par la voilure, constituée d’un noyau en polystyrène blanc coffré de samba (ou d’un bois équivalent), au grain très fin, doux au toucher.
Des bandes de fibre de carbone sont intégrées sous le coffrage, offrant une grande rigidité malgré la faible épaisseur du profil. Il s'agit d'un PW1211, autostable bien sûr, c’est-à-dire recourbé vers le haut sur sa partie arrière. C'est celui qui équipe également la fameuse Alula.
Les élevons sont découpés et articulés avec une bande de tissu d’arrachage emprisonnée sous le coffrage d’extrados. Malgré leur finesse, ils restent rigides. Les chants sont comblés au micro-ballon.
Le bord d'attaque est en bois dur parfaitement profilé. Les saumons en balsa sont également mis en forme, aucun ponçage ne sera nécessaire.
Les puits de servos circulaires sont percés à l'intrados, laissant le polystyrène apparent. Des saignées courent jusqu'à l'emplanture pour laisser passer les cordons de servos.

206 g au déballage Puits de servo
L'aile en polystyrène blanc coffré est superbe, très légère. Les puits de servos sont fraiés à l'intrados et l'ensemble est entièrement poncé.
Elevons articulés Finesse du profil
Les élevons sont articulés avec une charnière en tissu intégrée sous le coffrage. Le bord de fuite est très fin. Les champs sont déjà comblés avec un mélange de résine et de micro-ballon.
Passage vis de fixation Intrados
Au centre, un trou est prévu pour la vis de fixation. Il est décalé en profondeur pour que la tête ne dépasse pas une fois serrée. En dessous, le trou servira à passer le câblage.

Pour les derniers détails, un trou destiné au passage du tourillon est percé au bord d'attaque ainsi que celui pour la vis de fixation d'aile. Cette dernière prend appui sur un renfort intégré si bien que la tête de vis ne dépasse même pas.
Calé dans un angle de la boîte se trouve le petit fuselage moulé en fibre de verre époxy, très léger. Il est gel-coaté en blanc, le plan de joint est très fin et régulier. L'avant est totalement ouvert pour recevoir le couple fraisé dans une plaque époxy de 3 mm qui recevra le moteur. De chaque côté, une cuvette façon entrée d'air Naca devra être fraisée afin de ventiler la motorisation.
Une feuillure est présente autour de la grande ouverture supérieure. La trappe moulée viendra la recouvrir sans surépaisseur..
L'arrière est libre afin de glisser le tube en carbone qui supportera la dérive. Celle-ci est une simple planchette de balsa rigide. Le fabricant a pris soin de la poncer en arrondissant le bord d'attaque et en affinant le bord de fuite.

Accessoires
Tous les accessoires livrés, comme le support moteur en plaque époxy et les carénages moulés en fibre.

On complète l'inventaire avec l'accastillage composé de 2 tringleries coudées, 2 guignols en plastique à coller, la vis métallique BTR et son écrou prisonnier en plastique ainsi que 2 caches-servos moulés en fibre.
Pour résumer ce descriptif, une grande impression de qualité se dégage de chacun des éléments livrés.

Equipement conseillé

Deux servos suffisent sur la plupart des ailes volantes pour actionner les élevons, un volet de direction se montrant souvent peu utile. Ce sont des mini-servos Pro-Tronik 7452 MG-D de 16 g à pignons métal qui ont été installés. Bien qu'ils soient positionnés à l'intrados, ils restent protégés lors des atterrissages grâce aux carénages livrés. Ces servos dépassent très légèrement de l'épaisseur du profil mais les carénages possèdent un décrochement prévu pour.
Le moteur de 28 mm de diamètre est de la même marque, c'est un DM 2220-1100 kV accompagné d'un contrôleur 20 A dont le frein-moteur doit être activé.

Pro-Tronik DM 2220-1100 kV Contrôleur Pro-Tronik BF 20A
Le moteur utilisé est un Pro-Tronik DM 2220-1100 kV. Inutile de mettre plus gros, il est parfaitement adapté. Il est accompagné d'un contrôleur BF 20 A

L'avant du fuselage pourrait recevoir un moteur plus gros ou plus lourd mais cela engendrerait des problèmes de centrage. Celui conseillé convient donc parfaitement. L'ensemble entraîne une hélice Gemfan 9''x5'' ou Aeronaut 9,5''x5''.
La batterie de propulsion est une Li-Po 3S de 1350 mAh qui se glisse le plus loin possible en arrière pour obtenir le centrage.
Il n'existe pas une multitude de cônes adaptés dans le commerce. Celui qui est conseillé mesure 35 mm de diamètre. Je l'ai trouvé de piètre qualité, d'abord parce qu'il est impératif d'affiner les pieds de pales, sinon elles n'entrent même pas dans le porte-pale, que ce soit les Gemfan autant que les Aeronaut. Ensuite, parce qu'il est impossible de serrer correctement la pince sur l'axe du moteur. J'ai dû ruser en intercalant un morceau de ruban adhésif entre la pince et le support de pales pour accroître le serrage.

Montage de l'aile

Il faut compter quelques heures de bricolage sur un coin de table.
Pour l'aile, les puits de servos ont été repris en ajoutant un disque en contre-plaqué qui repose sur le coffrage, après avoir gratté la fine épaisseur de mousse qui restait au fond. Un anneau de balsa avec les fibres verticales est collé le long des bords de façon à masquer la mousse et reprendre les efforts qui pourraient s'appliquer sur la rondelle. Il est arasé contre le coffrage d'intrados et percé pour laisser passer le cordon servo. On glisse un morceau de gaine en plastique à travers ce trou jusqu'à ce qu'il apparaisse à l'emplanture. La prise servo est alors retirée provisoirement, les câbles sont raccordés sur le tube avec un morceau de ruban adhésif et l'ensemble est tiré pour déboucher à travers le trou existant à l'intrados. Le profil est très fin mais le carénage fourni permet de recouvrir un servo de taille mini classique. Il reste de la marge avec ceux qui ont été choisis. Pour la fixation, j'ai fait au plus simple en emballant le servo dans un morceau de gaine thermo. L'ensemble est immobilisé à la colle au pistolet après avoir pris soin de bien rayer la gaine pour favoriser l'accroche.
Il reste à coller le tourillon de centrage au bord d'attaque dans le trou déjà fraisé. C'est un morceau de tige en aluminium qui est livré.
C'est déjà terminé pour l'aile ; les guignols seront collés après entoilage.

Glattfix Enduit bouche-pores
Pour étanchéifier le bois, l'aile à reçu 2 couches de bouche-pores suivies d'un léger ponçage.
Grattage du polystyrène Rondelle de contre-plaqué
Les puits de servos laissent apparaître le polystyrène. Des rondelles en contre-plaqué de 0,6 mm ont été ajoutées pour rigidifier le fond.
Puits de servo à renforcer Collage époxy
Collage des rondelles à l'époxy, après avoir retirer la mousse.
Rondelle puits de servo Planche balsa débitée
Collage balsa   Languette courbée
Un anneau de balsa est collé pour fermer les chants.
Le sens des fibres dans la hauteur permet de rouler le balsa.
Coffrage des bords Arrasage
Ponçage   C'est clean
Après collage, il es arasé au cutter.
Perçage passage des câbles Passage câblage
Il es ensuite percé en face de la saignée prévue pour le passage des câbles.
Tube plastique Sortie à l'emplanture
Une gaine est glissée à l'intérieur jusqu'à l'emplanture.
Prise servo Connecteurs nus
Les supports des connecteurs sont provisoirement retirés.
Raccord sur la tige plastique Fils rallongés
Les fils sont regroupés et réunis avec un morceau de ruban adhésif au bout de la gaine.
Passage des câbles Sortie à l'emplanture
L'ensemble est glissé depuis le puits pour déboucher à l'emplanture. Les supports de connecteurs peuvent être remis en place, sans se tromper dans l'ordre des fils.
Servo à sa place Emplanture
Le servo Pro-Tronik 7452 MG-D trouve sa place à l'intérieur. Les cordons dépassent de quelques cm.

Assemblage du fuselage

En fonction des batteries que vous allez installer, deux solutions s'offrent à vous. Soit vos packs sont longs et plats, et dans ce cas il sera possible de les glisser par la trappe existante depuis l'avant du fuselage, soit ils sont plus épais et plus compacts et devront être glissé sous l'assise de l'aile. Dans ce cas, il est nécessaire de fraiser une ouverture dans le fuselage. Il faut la prévoir la plus étroite possible afin de ne pas fragiliser cette zone. On trace le contour de la zone à évider puis on perce une multitude de petits trous tout le long à l'aide d'une mini-perceuse. Les bords sont repris avec un cylindre abrasif pour obtenir un bord le plus lisse possible.

Feutre indélébile Parçage
     
Fraisage Fuselage ajouré
Le fuselage est ajouré au niveau de l'assise de l'aile afin de glisser le support de la vis de fixation, et éventuellement pour accéder à la batterie.
Passage tourillon Petit coup de lime
Bien repérer le centre du fuselage et percer le passage du tourillon de l'aile au bord d'attaque. Le trou est limé jusqu'à obtenir le bon diamètre.
Tourillon au bord d'attaque Passage de la vis
Le tourillon en alu se glisse dans le trou existant au bord d'attaque. Ensuite, l'emplacement de la vis est marqué sur le fuselage, en s'assurant d'un parfait équerrage de l'aile.
Perçage pour la vis Vis, écrou et platine
Perçage pour le passage de la vis. Une platine en bois dur est livrée, ainsi que l'écrou noyé en nylon et la vis de fixation d'aile métallique.
Ecrou prisonnier Ecrou collé
Collage de l'écrou qui entre en force dans la platine. Il dépasse de l'autre côté.
Ecrou ajusté Platine biseautée
La hauteur de l'écrou prisonnier est réduite pour qui affleure la platine. Celle-ci est poncées pour s'adapter parfaitement à l'intérieur du fuselage.
Platine ajustée Collage platine
Quand la forme est correcte, le collage se fait avec de l'époxy additionnée de micro-ballon.

Ce trou permet de glisser plus aisément la plaque en contre-plaqué qui reçoit l'écrou prisonnier destiné à fixer l'aile. Après profilage des bords pour qu'elle s'adapte parfaitement à l'intérieur du fuselage, cette plaque est collée à l'époxy. La vis métallique fournie est recouverte de paraffine, ou d'huile, puis serrée en place durant la durée du séchage. Une grosse rondelle intercalée évite que la vis s'enfonce plus que nécessaire.
On continue avec la mini-perceuse en fraisant les ouïes latérales à l'avant et en confectionnant deux ouvertures à l'arrière pour l'évacuation des calories. Là encore, on reprend les bords à la lime pour obtenir des trous bien réguliers.

Perçage des ouïes Fraisage des ouïes
Petit coup de lime   Evacuations d'air
Des ouïes doivent être fraisées au niveau du moteur pour permettre l'évacuation des calories.
Colle époxy 5 mn Epoxy + fibrette
Après avoir vérifié que la poutre s'insère correctement dans l'arrière du fuselage, on prépare le mélange de colle époxy épaissie avec de la fibrette.
Collage du tube Ca déborde un peu
Le tube de queue préalablement dépoli est recouvert d'époxy puis glissé dans l'arrière du fuselage. L'excédent est aussitôt essuyé avec un chiffon imbibé d'alcool.
Longueur 16,5 cm Alignement
La poutre dépasse de 16,5 cm. Bien vérifier son alignement avec le fuselage.
Petit couple balsa Insertion du couple
Un petit couple est glissé par l'intérieur du fuselage pour aider au positionnement du tube de queue qui doit être parfaitement aligné.

La tige de carbone doit être collée parfaitement dans l'axe du fuselage. Un petit couple percé, en balsa, est destiné à faciliter son positionnement. Le tube est donc dépoli à l'endroit du collage, en le laissant dépasser de 165 mm. De l'époxy additionnée de « fibrette » ou de micro-ballon est glissée dans le trou du fuselage puis le tube est glissé dedans. Le petit couple est alors glissé par l'avant, en le poussant avec une baguette pour qu'il cale bien la partie avant du tube dans le fond du fuselage. On vérifie bras tendu que tout reste bien dans l'axe durant le séchage.
Le couple avant en époxy peut alors être collé dans le nez. Le plus simple est d'y visser le moteur, de glisser l'ensemble par l'intérieur du fuselage et de pointer les contours à la cyano, après avoir éventuellement glissé le cône sur l'arbre-moteur afin de s'assurer du parfait alignement entre le cône et le fuselage. Un congé d'époxy épaissie avec du micro-ballon est déposé de part et d'autre du couple afin d'obtenir un collage efficace.
La trappe est plaquée sur le fuselage à l'aide d'un jonc de carbone collé à l'intérieur, faisant ressort à chaque extrémité.

Moteur Pro-Tronik 2220/1100, Couple avant en époxy
Le moteur préconisé, un brushless Pro-Tronik 2220/1100, convient parfaitement en procurant puissance et autonomie. Il s'adapte sur le couple en époxy livré.
Moteur vissé sur le couple Pointage à la cyano
Le moteur est fixé provisoirement sur le couple. L'ensemble est glissé par l'intérieur du fuselage. L'arrière du cône d'hélice calé suivant le bord fuselage permet de bien aligner le couple.
Congé en époxy Epoxy et micro-ballon
Après pointage à la cyano, le moteur est retiré puis le collage du support moteur est renforcé avec un cordon d'époxy additionnée de micro-ballon.

Finition

Ayant obtenu de très bons résultats sur de l'EPP et le Depron avec des Posca, marqueurs peinture à base d'eau, j'ai effectué quelques essais satisfaisants sur du bois. Les avantages par rapport à une peinture en bombe sont les suivants : pas de masquage à effectuer, quasiment pas d'odeur, séchage pratiquement instantané. Avant toute étape de finition, il est indispensable de bien dépoussiérer la cellule avec un aspirateur et un chiffon. La dérive a donc été colorée au feutre blanc pour les plumes puis avec du noir tout autour. Des gabarits tracés sur papier et découpés au cutter permettent d'obtenir un décor symétrique.

Gabarit papier Découpe des gabarits

Le décor a été tracé à l'informatique puis imprimé afin de découper des gabarits en papier.

Gabarits découpés Gabarit posé sur l'aile

Les découpes sont faites au scalpel puis le gabarit est posé sur l'aile, en alignant les bords.

Vérification du positionnement Traçage au crayon
Dans un premier temps, les contours sont tracés au crayon à papier en suivant les formes.
Traçage effectué Surlignage à la pointe fine
Ensuite, les tracés sont surlignés au marqueur Posca.
Tracé Posca blanc
La décoration est réalisée ici avec des feutres Posca mais on peut faire plus classique.
Le blanc couvre peu Pasca noir
Le blanc couvre peu, on s'en doutait. Il faut passer 2 à 3 couches sur le bois. Pour le noir, 1 seule peut suffire.
Décor en cours
Le décor de l'aile est terminé. Un vernis aurait suffit mais j'ai préféré entoiler par-dessus, ce qui a finalement un peu dégradé les couleurs.

L'entoilage effectué au film de plastification à chaud a été posé avec succès sur la dérive. Malheureusement, le coffrage de l'aile en bois dur collé à l'époxy est beaucoup moins poreux, laissant emprisonnées de nombreuses bulles. J'ai dû me résigner à le retirer pour poser un entoilage plus classique en Oralight transparent donnant un meilleur résultat.
Une autre solution envisageable serait de poser un verni incolore par-dessus, mais c'est moins résistant qu'un recouvrement avec un film plastique.
Le décor simple choisi, symbolisant quelques plumes, est bien visible et certainement propice aux rencontres avec des oiseaux de proie quand on spirale dans une ascendance.

242 g avec les servos Film de plastification
206 g au déballage. 242 g avec la décoration et les 2 servos. Le feutre ne pèse quasiment rien.
Un essai de recouvrement avec du film de plastification a été effectué mais le résultat n'était pas satisfaisant.
Entoilage Fer à entoiler
C'est finalement de l'Oralight transparent qui a été utilisé.
Masquage Dépolissage
Le fuselage a reçu un voile de peinture. Masquage dans un premier temps puis dépolissage du gelcoat pour que la peinture accroche.
Dérive et poutre Traçage sur la poutre
L'emplacement de la dérive est tracé au feutre (argent) sur le tube carbone, bien aligné et bien centré.
Tracé Découpe au disque à tronçonner
Le tube de queue a été fendu avec un disque à tronçonner afin d'y glisser la dérive de façon efficace.
Ouverture Montage dérive
La fente s'arrête quelques mm avant la fin afin de ne pas fragiliser le tube.
Encollage dérive Equerrage
Le film est retiré à l'endroit du collage puis la dérive est collée à l'époxy dans le tube, en vérifiant bien l'équerrage avec l'aile en place, vue de face.
Dépolissage Epoxy + fibrette
L'intérieur de la trappe est dépoli au papier de verre gros grain pour que la colle adhère correctement.
Colle épaissie Collage sous presse
La colle époxy est épaissie à la fibrette (fibre de verre broyée) puis le jonc est plaqué durant le séchage.
C'est collé   Fuselage et sa trappe
Un jonc de carbone fait office de ressort pour plaquer la trappe amovible contre le fuselage.

Réglages

Servo et gaine thermo Gaine thermo sur le servo
Les servos sont emballés dans un anneau de gaine thermorétractable avant d'être collés au fond du puits.
Gaine rétractée Gaine dépolie
Pour améliorer l'accroche de la colle, la gaine est dépolie au papier de verre.
Positionnement du servo Emplacement du guignol
Le servo est placé de façon à ce que le palonnier soit perpendiculaire à l'articulation de l'élevon. Ensuite, l'emplacement du guignol est défini, bien dans l'alignement.
Perçage de l'élevon Guignol à 3 points
Les guignols livrés possèdent 3 pattes. On perce donc l'élevons pour les laisser passer, en prenant garde à ne pas traverser jusqu'à l'extrados.
Ajustage Pattes trop longues
Les pattes des guignols sont un peu longues, il est nécessaire de les recouper si on ne veut pas les voir dépasser à l'extrados.
Guignol installé Retrait de l'entoilage
L'entoilage est retiré au niveau de l'assise du guignol pour que la colle accroche.
Entoilage retiré Collage du guignol
Collage du guignol à l'époxy.
Commande d'élevon Baïonnette
La commande est réalisée avec la tringle livrée, pliée en baïonnette d'un côté.
Marquage Coudage
Repérage précis du trou dans le palonnier, gouverne et servo au neutre, puis pliage à 90°.
Commande en place Coude au niveau du palonnier
Le trou du palonnier est agrandi pour y passer la commande qui doit entrer sans forcer, mais sans jeu non plus.
Tube plastique Verrouillage du tube
Le verrouillage est assuré par un morceau de tube plastique, collé.
Carénage servo Fixation du carénage
Les carénages moulés en fibre sont livrés. Ils sont tenus avec quelques morceaux de ruban adhésif transparent.
Carénage installé Dessous de l'aile
Les commandes sont courtes et rigides. Un carénage moulé en fibre vient profiler le tout.

Les guignols sont collés dans les gouvernes après avoir retiré l'entoilage et percé soigneusement le coffrage pour y glisser les pattes en plastique. Ces dernières, trop longues, ont été recoupées pour ne pas dépasser. Les tringleries ne sont pas équipées de chapes, il faut donc s'appliquer au moment de confectionner le coude à l'opposé de la baïonnette existante. Si on n'a pas encore collé les servos, on peut ajuster leur positionnement afin que les gouvernes restent bien dans l'alignement de l'aile, côtés emplanture et saumon.
Le centrage doit être déterminé avec soin, il doit être placé entre 36 et 38 mm du bord d'attaque. J'ai préféré la valeur la plus arrière. Pour l'obtenir, la batterie doit être reculée au maximum et venir s'appuyer contre l'arrière du fuselage.
Les débattements sont ceux préconisés par le fabricant, mesurés au plus large des gouvernes et non pas à l'emplanture,
Certains modélistes ont tendance à centrer « par précaution » leurs modèles plus avant que ce qui est indiqué. Ca se traduit sur une aile volante par des gouvernes constamment à cabrer pour voler à plat, offrant une traînée importante totalement néfaste aux performances. Une aile bien centrée évolue avec les gouvernes au neutre. A contrario, un centrage trop arrière rend le pilotage très pointu, la profondeur devenant extrêmement sensible.

Réglages adoptés
Centrage : 38 mm du bord d'attaque
Petits débattements :
Tangage : + 6 mm, - 6 mm,
Roulis : + 6 mm, - 6 mm, 20% d’expo
Grands débattements :
Tangage : + 12 mm, - 12 mm, 30% d’expo
Roulis : + 12 mm, - 12 mm, 30% d’expo

Cône d'hélice repliable Ponçage de la pale
Les pales d'hélice Gemfan forçaient légèrement dans les pieds de pales du cône en alu. Elles ont été légèrement reponcées.
Perçage de la pale Hélice repliable
Même chose au niveau du passage de la vis afin de permettre à l'hélice de se replier librement sous son propre poids.
Centrage Outil de centrage
Le centrage doit être effectué avec soin. Un outil simple constitué de 2 tourillons taillés en pointe et calés à la verticale convient.
Aile démontée Batterie dans le fuselage
Le montage sur le terrain pourrait difficilement être plus compliqué : il n'y a qu'une vis à serrer.   La batterie se cale très en arrière, sous l'aile, afin d'obtenir le centrage adéquat.
Récepteur sous l'aile Intérieur du fuselage
Le récepteur a été placé sous l'aile, collé au ruban mousse double-face.
  On accède à l'intérieur du fuselage en retirant la grande trappe. La place ne manque pas sur l'avant, le contrôleur est un peu perdu.
Mise en place de la trappe Hélice repliée
Le cône de 35 mm profile parfaitement l'avant du fuselage. L'hélice est ici une Gemfan 9''x5''.
Avec les oiseaux... Elipsea au sol
1,40 m d'envergure, l'aile est d'une pièce mais reste facilement transportable.

En vol : préparez la chaise longue...

Pleine puissance, une pichenette face au vent et l'Elipsea grimpe comme une flèche vers les nuages. La motorisation permet de gagner une altitude de sécurité en quelques secondes et on n'aura bien souvent même pas entamé le premier virage qu'il sera déjà temps de couper les gaz. L'hélice se replie aussitôt et le modèle se révèle alors très voilier et doux aux commandes. Mieux vaut être confortablement installé car les vols d'une durée de 30 minutes sont fréquents, en alternant les phases de plané tranquille et d'autres plus dynamiques agrémentées de figures de voltige.

Prêt à décoller Décollage
Inutile de lancer fort, la motorisation installée est très puissante.
Passage près du sol Passage bas
Une faible masse, une surface d'aile confortable et une traînée réduite : les atouts pour obtenir un modèle sain à basse vitesse et performant.

La finesse est très bonne, on traverse le ciel à vitesse modérée et on engage la spirale dès que l'aile se soulève ou que l'on devine l'ascendance. Elle tourne sans pratiquement s'enfoncer, en soutenant légèrement à la profondeur. En spirale plus serrée, elle ne devient jamais méchante et n'a pas tendance à décrocher.
Si un rapace tourne quelque part dans le ciel, on s'en approche très facilement. Ce n'est visiblement ni la géométrie ni le décor choisi qui intimident l'oiseau et les vols de groupe sont d'intenses moments de bonheur, même s'ils se produisent souvent haut et loin du pilote.
La faible charge alaire et la bonne finesse font qu'on se retrouve rapidement plus haut que l'altitude de départ, ce qui pousse naturellement à effectuer alors une descente plus tonique. On peut piquer de très haut, on entend l'aile siffler de loin. La vitesse se stabilise assez rapidement mais les sensations sont bien présentes. La profondeur devient assez sensible, et on ne tirera pas trop fort en passant devant les yeux afin d'effectuer une longue chandelle en profitant de la restitution. Il est également possible d'effectuer une grande boucle, suivie d'autres de diamètres progressivement dégressifs dans la foulée. La descente permet d'emmagasiner la suivante avec suffisamment d'énergie et l'altitude perdue est très faible à chaque fois, ce qui fait qu'on s'amuse à en enchaîner 4 ou 5 d'affilée à chaque fois.

Vue de dessous Décrochons la lune
L'Elipsea est très polyvalente et s'avère assez redoutable pour traquer la bulle.
Rapace Au-dessus des crêtes
Est-ce dû à la géométrie ou à la décoration, mais les rencontres avec les oiseaux de proie sont fréquentes.

La batterie de 1350 mAh offre une vingtaine de montées à environ 150 m, qu'on atteint en une dizaine de secondes de moteur.
Comme c'est souvent le cas avec les ailes volantes droites, le manche de profondeur peut être amené progressivement à fond cabré. L'aile se met alors à osciller sur l'axe de tangage, à vitesse réduite. Elle reste toujours pilotable en roulis tant que l'inclinaison est faible. On arrive même à effectuer une approche et se poser ainsi sans la moindre casse. Si on insiste trop en virage, elle s'enfonce franchement mais descend en spirale assez lente tant qu'on ne relâche pas la profondeur ou qu'on ne la remet pas à plat. Aucun risque donc de se faire surprendre par le décrochage.
On peut bien sûr voler comme un avion en conservant le moteur. La vitesse reste raisonnable, ça n'est pas un racer mais on peut voler comme tel en effectuant des virages serrés sur la tranche en tirant fort sur la profondeur pour repartir avec un effet de rebond. Il n'y a aucun risque de plier la cellule en vol, elle s'avère très robuste.

Au moteur Sur le dos
Passage   Vue latérale
Elle sait aussi se faire remuer, que ce soit en plané ou bien de façon plus tonique avec le moteur en marche.

Boucles et tonneaux passent sans difficulté et restent précis car les gouvernes ne sont pas trop vives. Les cercles en tonneaux sont plutôt facile à tourner, la précision est importante sur l'axe de roulis. Le vol dos tient également en poussant modérément. Pour les boucles inverses, la vitesse chute rapidement durant la remontée. On réduit alors le diamètre ou on redonne un filet de moteur pour terminer la figure.
Les renversements sont trichés en l'absence de dérive. Durant la chandelle, on s'aide du vent pour choisir le sens de rotation à l'apogée.
Pas moyen d'effectuer une vrille, on n'obtient qu'une spirale qui n'accélère pas et qui s'arrête dès que les manches sont relâchés.
Pour l'atterrissage, il faut venir d'assez loin, et ne pas hésiter à exécuter des S pour ne pas passer à hauteur des yeux car l'Elipsea refuse de se poser.

Départ à la pente Vol de pente
A la pente, la motorisation est l'assurance pour remonter du trou quand ça ne porte plus.
Elle prend la pause En vol
L'hélice repliée n'altère en rien la finesse et les performances.

A la pente, les sensations sont encore meilleures, on peut la faire accélérer encore plus et effectuer des figures à hauteur des yeux. On n'hésite pas non plus à chercher loin l'ascendance car on est certain de pouvoir remonter, en remettant la sauce si nécessaire...
Il n'y a que pour l'atterrissage qu'il faut à nouveau bien calculer son coup car elle allonge. Mais on peut aussi s'amuser à tirer à fond sur la profondeur jusqu'à obtenir les petites ondulations sans danger pour l'aile mais qui augmentent considérablement la traînée.
Après de nombreux vols sur des terrains de toutes sortes, les bords d'attaque en bois dur ne présentent pas une égratignure. Seul l'entoilage sur fond noir montre parfois quelques cloques car il n'aime pas le soleil mais un coup de fer remet tout dans l'ordre.
Trois packs d'accus suffisent pour voler sans interruption en enchaînant les vols l'un après l'autre. Deux seraient déjà suffisants.

Passage rapide Virage serré
Lancer   Atterrissage
A l'atterrissage, elle n'en finit pas d'allonger mais on peut également poser en cabrant à fond. L'aile suit alors une trajectoire ondulante sans effectuer d'abattée.

Une aile docile

L'Elipsea bénéficie d'une grande autonomie. Comme sa plage de vol est très étendue, que sa mise en œuvre est rapide avec une seule vis à serrer et deux prises à brancher, elle accumule les heures de vol en étant de toutes les sorties. Les matériaux utilisés pour la construction ont fait leurs preuves, ils sont durables et parfaitement exploités sur cette cellule robuste et légère. Ce n'est pas non plus la préfabrication poussée qui devrait vous faire hésiter ; quelques heures et un coin de table suffisent pour en venir à bout. Si vous vous sentez pousser des ailes, c'est chez Silence Model que vous pourrez trouver votre bonheur...

Au sol En vol
Les vols d'une trentaine de minutes sont fréquents avec un pack d'accus 3S de 1350 mAh.

Plastique thermosoudable Aile protégée
Housses d'aile
  Elipsea avec ses housses
Des housses en plastique-bulle thermosoudable ont été confectionnées pour protéger la voilure, elle le méritait bien. Ce matériau est également disponible chez Silence Model.
Tuto de fabrication sur cette page.

L'avis d'un autre pilote

Elipsea de Didier

Je souhaitais juste vous communiquer mes impressions suite à la mise en vol de mon Elipséa. J’ai été d’abord agréablement surpris de la qualité de construction de cette aile. Le coffrage est superbe. Le montage est agréable.
Pour ma part, je l’ai entoilée avec du Diacov suivi d’une peinture en aérosol.
Je l’ai équipée d’un brushless SMT910 de 45 g, d'un contrôleur 18A, d'une hélice Cam Prop 9''x5'', d'un Lipo 3S 1300 mAh.
Au centrage limite arrière, j’ai trouvé la réponse en tangage un peu trop vive. J’ai donc réglé sur la limite avant. Le vol est très agréable et permet toute sorte de facéties dans le domaine de l’acro.
J’ai bien apprécié la finesse du profil et le domaine de vol très étendu avec une plage de vitesse relativement importante très appréciable surtout dans des conditions venteuses soutenues.
L’emport d’un Lipo de 1600 mAh permet un excellent comportement à la pente dans une dynamique joufflue. Bref, que du plaisir.
Excellente idée que la publication de l’article sur Modèle Magazine qui m’a permis de découvrir ce modèle peu commun que l’on peu faire évoluer dans un panel de conditions vraiment très large et sans stress.
Je ne manque pas d’en faire part à mes amis de club et autres planeuristes.

Salutations modélistes,


Didier Balech (avril 2016)

Contacter l'auteur : laurent@jivaro-models.org

On aime

  • Qualité des matériaux
  • Performances
  • Allure
  • Autonomie

On aime moins

  • Nez long (centrage)
  • Plage de centrage étroite

Belle plume
 
 
 
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