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29 novembre 2018
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Nani DLG - Sebald Modellbau

Un micro-DLG passe-partout

Présentation : Laurent Berlivet

Cette petite aile volante Nani produite par Sebald en Allemagne rappellera sans doute à beaucoup la fameuse Alula de DreamFlight. La comparaison s'arrête là car même si les formes sont assez voisines, l'une est moulée en mousse EPO tandis que l'autre est en structure bois traditionnelle à assembler, et de dimensions nettement réduites. Le temps de montage n'est cependant pas rebutant, tout s'assemble si facilement que le fabricant ne livre même pas de plan ! Une simple notice détaillant chaque étape suffit. Pour le vol, il est très amusant en pente vu la vivacité de l'oiseau mais également en plaine par beau temps pour du pur vol thermique. La faible charge alaire et la finesse permettent d'exploiter les ascendances proches du sol.

Vidéo de différents vols de la Nani Sebalt en plaine et en pente, y compris l’hélitreuillage par un quadricoptère Alpha 250 Graupner.

Construction terminée DLG de poche
Entièrement démontable   Gratteuse
Avec sa grande dérive qui dépasse largement sous l’aile, cette Nani ne cache pas son jeu : c’est un planeur de lancé-main compact et léger.
Démontable, la Nani sait se faire toute petite pour suivre dans le sac à dos quand on part en randonnée. Une housse confectionnée sur mesure assurera la pérennité du modèle.

Caractéristiques techniques
Fabricant : Sebald Modellbau
Modèle : Nani
Prix TTC indicatif : 75,00 €
Caractéristiques
Envergure : 76 cm
Longueur : 39 cm
Corde : 17,5 cm et 10,5 cm
Profil : Autostable
Surface : 10,7 dm²
Masse : 104 g
Charge alaire : 9,7 g/dm²
Equipements
Servos : 2 x PTK 7350 MG-D
Radio : 2 voies + mixage delta
Batterie : 1 élément 250 à 600 mAh

Réglages
Centrage : 43 mm du bord d'attaque
Débattements :
Roulis : 6 vers le haut ; 6 mm vers le bas
Tangage : 5 vers le haut ; 5 mm vers le bas

Venue d'Outre-Rhin

Contenu du kit
Le kit est composé de quelques planches de bois fraisé, d’un capot sur le fuselage en plastique moulé et de tous les accessoires.

Ne cherchez pas cette aile chez votre détaillant, le kit artisanal est produit en Allemagne par un fabricant de planeurs qui vend directement via son site sebald-modellbau.de. Il propose une gamme de petites machines originales et intéressantes, en mousse pour la plupart, ou en bois telle cette naine de la famille des « sans queue ».
Le nombre de nervures plus important qu'à l'accoutumée est trompeur puisqu'elle ne mesure que 76 cm d'envergure. Le kit contient les planches en balsa fraisé et quelques morceaux de contre-plaqué 3 plis ainsi que tous les accessoires.

Equipement

Bien entendu, vu la taille lilliputienne, l'électronique devra être adaptée. Il faut 2 micro-servos entrant dans la découpe des nervures (8,5 x 20 mm). J'ai placé des PTK 7350 MG-D. J'utilise un petit récepteur Orange 4 voies en DSMX et un seul élément Lipo dont la taille dépend du centrage, plus utile qu’un ajout de plomb, en l'occurrence un 600 mAh pour le modèle présenté. Avec une telle capacité, on pourra voler tout l’après-midi sans recharger.

Assemblage et... démontage !


Malgré la faible envergure, cette aile volante déjà compacte est en plus démontable, ce qui fait qu'elle pourra voyager partout, y compris emballée dans un sac à dos aux côtés de l’émetteur et de la bouteille d’eau.
Pas de plan de montage avec le kit mais une notice de 12 pages à télécharger qui déroule pas à pas les étapes du montage et les réglages.
Un bout de planche comme chantier, la colle cyano dans une main et c'est parti pour une soirée d’assemblage plaisant.

Planches bien emballées Toutes les pièces Contre-plaqué fraisé
Les pièces restent bien attachées sur leur support. Il suffira de couper les points d'accroche avec la pointe d'un cutter.
Fuselage et accessoires Accessoires Elevons profilés
Le fuselage arrive pré-assemblé. Les morceaux tiennent sans dolle. Les élevons sont fraisées.

Le fuselage est composé de quelques morceaux de contre-plaqué collés en croix à la colle blanche. Un coffrage en balsa ferme le dessous. Tout à l'avant, un trou de la taille d'une pièce de 1 ct d'euro qui pourra être ajoutée pour ajuster le centrage.
Le capot en plastique thermoformé se colle contre un cadre qui s'emboîte sur le châssis. J'ai utilisé au départ de l'époxy mais il vaut mieux mettre ici aussi de la cyano, après avoir dépoli l'intérieur d'un coup de papier de verre. Le collage est fait trappe en place, après avoir intercalé une feuille de plastique pour qu'elle reste... amovible !

Capot thermoformé Assemblage à blanc Ame fraisée
Le fuselage est démonté pour supprimer les parties fraisées inutiles.
Fuselage et platine Colle blanche Collage du contre-plaqué
L'assemblage du fuselage en contre-plaqué se fait de préférence avec de la colle blanche pour une bonne adhérence.
Platine horizontale Congés de colle Serre-joints
Collage sous presse durant le séchage. Il n'y a que quelques morceaux à réunir.
Pièces pour centrage 2 pièces de 1 ct d'euro soit 4,6 g Partie avant
Le nez est court. Dans la pointe avant, un trou circulaire permettra de caler 2 pièces de 1 centime pour affiner le centrage.
Coffrage sous le fuselage Découpe des coffrages Assemblage des coffrages
Le fond du fuselage est coffré en balsa. Les morceaux sont réunis suivant le détrompeur.
Ponçage en bias Tranches poncées Ajustage sur le fuselage
Les tranches doivent être poncées en biseau pour bien se plaquer sur l'âme centrale verticale et la platine horizontale.
Tube dépoli Collage du fourreau Tubes plastique collés
Deux tubes plastique sont collés à l'arrière, l'un pour recevoir la tige en carbone, l'autre pour le petit morceau de corde à piano.
Tourillon 18 mm Tourillon découpé Tourillons d'incidence
Un tourillon de hêtre est recoupéen plusieurs tronçons. Les extrémités sont arrondies par ponçage.
Tourillons installés Tourillon avant Tourillon arrière
Deux tronçons sont collés dans le fuselage, servant comme pions d'incidence pour les ailes.

L'assemblage de la dérive n'est qu'une formalité, tout s'emboîte comme un puzzle sans la moindre retouche. Un jonc carbone qui dépasse permet de l'enfoncer dans l'arrière du fuselage, et un petit morceau de corde à piano la verrouille en l'empêchant de tourner. Attention à bien coller la portion de tube qui la reçoit dans le fuselage. Un petit renfort à ce niveau peut être envisagé, en collant par exemple un bandeau de tissu de verre plié en U.

Pièces formant la dérive Jonc carbone dépoli Collage du jonc carbone
La dérive est composée de quelques morceaux de balsa et d'un longeron en carbone qui sert à la fixation sur le fuselage.
Fourreaux et clés de dérive Renforts de dérive
La dérive est démontable. Elle s’encastre dans l’arrière du fuselage. Cette zone est renforcée par du contre-plaqué fin.
Base de la dérive renforcée Ajourage Elevon profilié
Deux petits morceaux de contre-plaqué fins sont collés au niveau de la sortie des tiges. Avant d'attaquer les ailes, on termine l'ajourage des élevons.
Baguette poncée Saumon et nervure Equerre
Pas de plan : Il suffit de caler les nervures à 90° contre le longeron pour que la géométrie soit respectée.
Nervure et longeron à l'équerre Placement des nervures Nervures
Les nervures sont placées l’une après l’autre, glissées dans les fentes du bord d’attaque et du bord de fuite.
Renforts de nervure Passage de clé d'aile Nervure balsa et contre-plaqué
Les nervures sont renforcées au niveau du passage de la clé d'aile. Cette dernière est en contre-plaqué de 3 mm.
Nervure support servo Servo encastré Servo dans la neruvre
Les dimensions des servos sont imposées par les découpes. Ici, ce sont des PTK 7350 MG-D bien adaptés.
Nervure renforcée Passage de clé Collage du bord d'attaque
Lorsque toutes les pièces sont placées correctement, une goutte de cyano est posée sur chaque jonction.
Longeron supérieur Pose du longeron supérieur Support Peg
Après avoir installé les nervures, c'est au tour du longeron supérieur.
Doublages saumons Profilé Support tourillon d'emplanture
Collages des supports de tourillons à l'emplanture et en bout d'aile, et doublage des saumons.
Support tourillon Renfort d'angle Emplanture
Mise en place des renforts dont celui d'emplanture au bord de fuite.
Longeron ajustés Nervure d'emplanture Nervure en contre-plaqué
Les longerons sont arrasés à l'emplanture puis la nervure est doublée par une autre en contre-plaqué.
Ailes construites Sortie de palonnier Ajourage nervure
Les deux ailes pratiquement terminées. Ca va très vite. Mise en place du support d'entoilage, là où passera le palonnier de servo.
Accès au servo Servo installé Vis de servos
Le servo est presque noyé dans l’aile. Il sera quasiment impossible de l’en sortir, donc on peut prévoir d’office un modèle à pignons métal.
Coffrage servo Sortie de palonnier Servo installé
Mise en place d'un coffrage, sous le servo.
Guignols recoupés Guignols ajustés Servo en place
Les palonniers sont recoupés à la longueur indiquée dans la notice. Ils ne doivent pas être trop longs pour ne pas donner trop de débattements.
Vissage du servo Séparation gouverne Elevon
Après assemblage des ailes, les élevons sont séparés d'un coup de cutter.
Découpe en biseau Elevon biseauté Articulation à l'intrados
Les élevons sont biseautés. Attention, contrairement aux habitudes, l'articulation se fait du côté de l'intrados.
Construction terminée
Une seule soirée suffit pour le montage. C’est presque l’entoilage qui demande le plus de temps.

Pour l'aile, il suffit de caler correctement le longeron bien perpendiculaire aux nervures côtés saumon et emplanture pour que tout s'emboîte sans risque de vrillage, les bords d'attaque et de fuite étant immobilisés par des épingles sur le chantier. Le profil est quasiment plat sur toute la longueur des nervures, facilitant le montage. Ensuite, les nervures suivantes sont glissées une à une dans le bord d’attaque horizontal et sur le longeron inférieur. Une pointe de cyano est alors déposée sur chaque jonction.
Vers l’emplanture, les nervures sont percées pour le passage de la clé d’aile. Des petits morceaux de contre-plaqué viennent les renforcer à ce niveau. Reste à placer le longeron supérieur et divers renforts, suivant ce qui est indiqué. Ils maintiendront les tourillons de fixation d’aile, le téton de lancement ou encore l’entoilage au niveau de la sortie des palonniers de servos. Ces tourillons ne seront mis en place qu’après entoilage.
Les dernières nervures à contre-coller à l’emplanture sont en contre-plaqué très évidé. Elles recevront les clés d’incidence placées dans le fuselage.
Les servos sont glissés à l’horizontale côté emplanture dans les nervures. Il faut prendre soin de bien régler les palonniers au neutre avant mise en place car ils ne seront quasiment plus accessibles, voire condamnés à rester dans l'aile. A noter que les palonniers débouchent au-dessus de l’aile. Il faut s’assurer qu’ils entrent bien jusqu’au fond afin de recouvrir l’ouverture par un coffrage en balsa côté intrados.
Pour que le palonnier soit bien centré par rapport à l’ouverture du coffrage, j’ai dû décaler les servos en ajoutant des morceaux de bois dur de 3 mm sous les pattes de fixation.
Les palonniers peuvent être retaillés à la cote indiquée. Ils donneront les débattements adéquats.
A ce moment il faut détacher les élevons issus du bord de fuite profilé. Le fraisage au niveau de la charnière pour qu’ils puissent débattre est déjà fait. Attention au sens de la découpe : contrairement aux habitudes, la charnière est placée côté intrados.
On effectue un ponçage général de la cellule au papier de verre fin puis on passe à la déco.

Finition

Les pièces en contre-plaqué du fuselage seront difficilement entoilables. Il est préférable de les recouvrir de 2 ou 3 couches d'enduit bouche-pores finement poncées entre chaque séchage pour bien les protéger de l'humidité, ou encore d’opter pour un voile de peinture. Les parties formant le fond en balsa sont entoilées, tout comme les demi-ailes et la dérive, avec un film léger, tel l'Oralight par exemple. Choisir des couleurs bien visibles. La charnière peut être faite avec l’entoilage ou bien avec du ruban adhésif transparent.

Entoilage Passage palonnier Aiguille chauffée
Entoilage de la structure à l'Oralight, afin de ne pas alourdir la cellule. Le film est découpé au niveau des sorties de palonniers avec une aiguille chauffée au briquet.
Film fondu Séparation des guignols Passage guignol
Les guignols sont fraisés en contre-plaqué. Pour améliorer le collage, le film est retiré au niveau des surfaces en contact.
Collage à l'époxy Serrage Corde à piano coudée
Collage des guignols bien à l'équerre dans les gouvernes.
Corde à piano pliée Raccord sur le palonnier Gaine thermo
Les commandes sont réalisées avec des cordes à piano, tordues en baïonnettes côté servo.
Gaine rétractée Gaine étirée Cale au bord de fuite
Les gouvernes sont raccordées aux commandes avec deux morceaux de gaine thermo enfilés l'un sur l'autre. Si besoin, une pince à bec fin permet de les élargir légèrement.
La cale sous le bord de fuite est indispensable pour obtenir le profil autostable.

Le verrouillage des ailes est très particulier puisqu'elles sont maintenues plaquées contre l'étroit fuselage à l'aide d'une cordelette tendue autour des tourillons placés aux emplantures. Cette cordelette est maintenue en tension à l'avant par un élastique tiré d'une chambre à air (livré). Ce système original a l'avantage de se passer du moindre outil. Attention cependant à ne pas l'égarer durant le transport.

Tourillon de fixation d'aile Tourillon recoupé Pegs et ergots à l'emplanture
Découpe et mise en place des tourillons à l'emplanture, qui permettront de plaquer les ailes.
Installation des tourillons à l'emplanture Ca ne dépasse pas à l'extrados Pointe de colle en dessous
Les tourillons affleurent la surface à l'extrados. Ils ne dépassent qu'à l'intrados.
Tendeur et ficelle Boucles sur la ficelle Anneau en caoutchouc
Un morceau de chambre à air et un bout de ficelle (livrés) serviront de tendeur pour plaquer les ailes.
Ficelle enroulée Support capot Capot et armature
On voit la façon dont sont plaqués les ailes : le morceau de ficelle réunis les deux tourillons puis part vers l'avant où il est accroché, tendu par l'élastique. La cabine est en plastique thermoformé. Son armature est en contre-plaqué.
Collage du capot Pointe à recouper Ajustage du capot
Ne pas utiliser de colle époxy qui adhère mal ici, même après dépolissage. La cyano convient. La partie arrière nécessite d'être recoupée pour bien plaquer sur l'aile.

Le tourillon de lancement se place en bout d'aile, dasn les petits renforts prévus. Pour un droitier, il se place en bout d'aile gauche. Pour un gaucher, c'est l'inverse.

Passage du peg Bords arrondis Peg installé
Le tourillon de lancement (peg) entre en force dans les renforts prévus. Il n'a pas été collé, ce qui permet de le glisser sous le capot durant le transport.
Morceau de papier de verre Adhésif double-face Rectangle de papier de verre
Un petit rectangle de papier de verre est livré. On le colle sur un morceau de ruban adhésif double-face.
Papier de verre autocollant Antidérapant
Deux petits rectangles sont découpés, ainsi que deux petites languettes. Les plus gros seront collés de chaque côté de la partie patin formée par le fuselage. Les deux autres seront collés de par et d'autre du capot. Tout ça pour que ça ne glisse pas entre les doigts.

Un morceau de papier de verre est livré dans le kit. Il faut y découper deux petits carrés et les coller sur les flancs du fuselage afin que celui-ci, pincé entre le pouce et l’index, ne glisse pas. Deux autres bandes très fines sont collées sur les côtés de la trappe pour pouvoir la retirer plus facilement. On peut s’en passer.

Réglages

Le centrage s'effectue de préférence sans plomb. Il vaut mieux utiliser une batterie plus grosse que prévu, la place est disponible à l'avant du fuselage.

Trou pour le centrage Ficelle pour l'équilibre Pièce pour ajuster le centrage
Pour s’assurer que le centrage est situé au bon endroit, l’aile est suspendue par un morceau de fil.

Les commandes sont en corde à piano qu’il faut plier suivant l’illustration de la notice. Les guignols y sont raccordés avec des morceaux de gaine thermorétractable.
L’aile posée intrados à plat sur le chantier, les gouvernes doivent remonter de 3 ou 4 mm.
Si votre radio n’est pas un simple émetteur 2 voies, vous pouvez programmer une phase « vol thermique » et une « vitesse » en relevant ou en abaissant les gouvernes de 1 mm.
Un petit trou existe sous le fuselage. Il indique l’emplacement du centre de gravité. L’équilibrage s’effectue en y glissant un morceau de fil à coudre et en suspendant le modèle. Il doit être centré juste à cet endroit, le haut du fuselage et de la dérive étant alignés sur un même plan horizontal.
Le modèle présenté pèse 104 g, pile dans la plage indiquée par le fabricant.

Décorée 104 g prête au vol
La Nani n'est pas grosse. Prévoir un décor visible. Le petit autocollant avec le nom a été ajouté.

En plaine, sans vent

Sorties des commandes Guignols Ficelle de verrouillage
Les commandes en corde à piano dépassent à l'extrados.
Les commandes sont raccordées sur les guignols en bois à l'aide de gaine thermo.
Les demi-ailes sont plaquées contre le fuselage au moyen d’une cordelette tendue. Pas besoin d’outillage pour la mise en œuvre sur le terrain.
Batterie et récepteur Peg Crochet de catapulte
Sous la trappe amovible se trouve le récepteur et l’unique élément Li-Po qui alimente la radio. A noter, l’élastique noir qui maintient en tension la cordelette servant à plaquer les ailes sur le fuselage.
Le tourillon permet de tenir le modèle et de lancer efficacement par le saumon. Il n'a pas été collé pour pouvoir être retiré durant le transport.
Le patin du fuselage possède une encoche pour accrocher la catapulte, quand on est fatigué de lancer…

A cause de son poids plume, cette Nani n’est agréable sur terrain plat que lorsque le vent est faible, sinon elle se fait chahuter constamment et s’éloigne en reculant. On choisira donc un jour calme pour l’essayer et l’apprécier. La rotation permet d’atteindre une bonne vingtaine de mètres. En plein été, c’est suffisant pour accrocher la bulle. Sur un simple lancé, on peut effectuer une boucle ou un tonneau, voire les deux, et revenir se poser dans la main. Pour gratter, il faut rester fin sur les commandes pour garder la vitesse et tenter de bien situer l’ascendance. Quel plaisir renouvelé lorsqu’on parvient à prolonger le vol, ou mieux encore, à grimper. Dès qu’on a fait un plafond, c’est très facile de rester en l’air, la Nani semble ne plus vouloir redescendre. Attention cependant à ne pas perdre de vue ce microbe.

Virage Passage Dans la main
Retour pour se poser dans la main et relancer aussitôt quand on sent que la bulle est dans les parages…

En amenant doucement la profondeur plein cabré, l’aile se met à onduler tout en restant pilotable en roulis, mais en chutant beaucoup. Elle peut même atterrir dans cette configuration.
Un grand coup de profondeur la fait décrocher de façon nette. Elle ne perd alors que quelques mètres avant de reprendre sa ligne de vol.
Avec un peu de doigté, elle revient atterrir dans la main. Pour un posé sur le sol, il faut arriver bien à plat pour éviter de détériorer la dérive ou son point de fixation.

Crochet de catapulte Catapultage Départ à la catapulte
Catapulte tendue, l’aile va se retrouver à une quarantaine de mètres quelques secondes après.

Si on en a assez de lancer ou qu’on ne parvient pas à accrocher l’ascendance, on peut opter pour une méthode plus efficace avec une catapulte. Celle-ci est constituée d’environ 10 m de caoutchouc de 6x6 prolongés par la même longueur de fil solide au bout duquel est accroché un petit anneau. Au sol, c’est une sardine ou mieux, un piquet torsadé trouvé au rayon animalerie qui ne pourra pas s’arracher. A l’extrémité du câble, un petit anneau (soudé de préférence) est glissé dans la fente existant dans le patin. L’aile est tenue par le dessous du fuselage, les doigts pincés sur les petits morceaux de papier de verre antidérapant. Quelques pas en arrière puis on lâche l’aile face au vent, bien à plat. Elle part comme une flèche et il suffit de cabrer à peine pour se retrouver entre 30 et 40 m plus haut. C’est alors nettement plus facile d’accrocher la bulle.

Hélitreuillage Alpha 250 Graupner au portage Ca grimpe
Pour le fun, l’hélitreuillage avec un quadricoptère Alpha 250 Graupner. Ca remue quand même beaucoup.

Une autre méthode pour gagner de l’altitude a été essayée : l’hélitreuillage sous un quadricopter format FPV 250… Un petit morceau de gaine blanche fendue à mi-épaisseur est scotché sur l’aile et la dérive. Dedans passe une fine corde à piano raccordée à l’un ses servos. Un morceau de fil à coudre d’environ 2 mètres est accroché sous le quadri. La boucle à l’autre extrémité est glissée dans la fente, et verrouillée en poussant le manche dans un coin. Durant la montée, l’aile est un peu secouée dans tous les sens mais elle ne risque rien. Quand l’altitude désirée est atteinte, il suffit de relâcher les commandes pour libérer le fil. L’aile pendue nez vers le bas prend tout de suite sa vitesse. Il faut dégager l’espace pour éviter toute collision. Petit détail important : il est indispensable de lester le bas du fil afin que ce dernier n’aille pas se prendre dans les hélices…

A la pente, sans vent

Lancé Pose au soleil
Et hop ! Une bonne impulsion après éventuellement un tour sur soi-même et l’aile se retrouve à bonne hauteur pour entrer dans l’ascendance.

En cas d’absence de vent, c’est la Nani qu’il faut lancer en premier pour observer l’aérologie. Le supplément d’altitude gagné, après l’avoir lancée comme un DLG par le saumon, offrira une bonne marge de sécurité pour s’aventurer assez loin et revenir si ça ne porte pas. Comme en plaine, elle se fera rejeter de l’ascendance si on ne la pousse pas à y rentrer. Une fois la pompe balisée, on peut se défouler.
La gratte au ras du sol au niveau de la pente, lors de la restitution de fin de journée, est vraiment amusante. Il faut maintenir une certaine vitesse afin de tourner sur un faible rayon sans freiner.

Sur le rocher Joli paysage Départ
Taille réduite et légèreté, la Nani sera sensible à l'aérologie, prête à enrouler la moindre pompe à sa portée.
En plein ciel Dernier virage Dièdre
Les couleurs vives sont préférables sur un modèle de cette taille, qui devient vite minuscule.

Dans le vent

Devant la roche Descente au trou Bientôt dans la main
La Nani est une bonne petite machine pour explorer la pente en l’absence de vent. Elle se défend très bien aussi lorsque ça souffle.

Malgré sa faible masse, la Nani peut voler par vent fort. Dans ce cas, on peut y ajouter une pièce de 1 ct d’euro dans le compartiment réservé, dans la pointe du modèle. On s’amuse à la remuer dans tous les sens. Elle tient sur le dos, tourne les boucles droites ou inverses, enchaîne les séries de tonneaux et passe les renversements en trichant un peu pendant la montée.
Il n’y a qu’à l’atterro que ça devient un peu plus compliqué puisqu’il faut arriver bien à plat pour ne pas faire souffrir la dérive. Quand ça souffle, il est quasiment impossible de l’attraper à la main car elle se fait chahuter dès qu’elle passe dans le sillage du pilote.
On la freine alors face au vent et elle se pose quasiment à l’arrêt.

Atterro En vol Passage
On voit ici que la voilure comporte un peu de dièdre, juste ce qu’il faut pour bien enrouler quand ça grimpe.

Très attachante

Cette petite Nani est une grande réussite. L’assemblage est un plaisir, elle se monte vite et sans avoir besoin de retoucher la moindre pièce. Tout se passera bien, même pour un néophyte qui découvre la construction.
En vol, elle est joueuse et manifeste chaque mouvement d’air. C’est la petite machine toujours prête à suivre, que ce soit en plaine ou en pente. La mienne m’accompagne partout…

Petit lac de montagne Sur fond de nuages Dorée au soleil

On aime

  • Montage rapide
  • Allure
  • Démontable sans outil

On aime moins

  • Système pour plaquer les ailes
  • Pas de distributeur en France !

Contact : laurent@jivaro-models.org

Grand Combin
 
 
 
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