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Sujet ajouté le
7 juin 2010
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OCELL

Plumage… avec un P majuscule
comme Plaisir et Performance !

Présentation : Marcellus
Photos de l’auteur et de Ixess

Sorti il y a quelques années en plan encarté dans une revue qui ne paraît malheureusement plus, l'Ocell, qui signifie"oiseau" en catalan, est depuis disponible en kit chez BLH, la société de Jean-Charles, concepteur et signataire du plan original.

Il s’agit d’un petit motoplaneur tout bois découpé au jet d’eau sur machine à commande numérique. Le kit est livré dans une pochette plastique peu encombrante qui contient tout le nécessaire au montage du modèle.
On y trouve un gros fagot de bois qui regroupe toutes les pièces découpées dans les épaisseurs et matériaux adéquats. Un plan à l’échelle 1 qui permet de monter le planeur mais aussi de refaire les pièces en cas de crash. Une notice explicative très bien faite qui détaille chaque étape du montage par une photo légendée. Le set de motorisation constitué d’un moteur 400 Jamara et d’une hélice Aero-naut repliable 6”x3” blanche avec son cône. Et enfin une pochette plastique renfermant tout l’accastillage nécessaire, c’est-à-dire des chapes métalliques, des guignols en fibre pour les ailerons, de l’alu pour se confectionner les guignols de profondeur ainsi que quelques écrous, vis et morceaux de bois spécifiques à la construction comme les saumons par exemple. A ceci, il ne manque que l’entoilage et l’électronique pour mener à bien la construction.



L'Ocell est un motoplaneur 3 axes compact et polyvalent. Malgré ses lignes fluides, il fait appel à une construction tout bois accessible.

Fuselage et empennage
Le fuselage se construit autour d’un “châssis” en contre-plaqué qui regroupe la platine supportant l’accu, le couple principal se trouvant au bord d’attaque, la platine recevant les servos de profondeur et direction ainsi que le couple situé au bord de fuite. Les flancs sont en balsa de 3 mm doublés en contre-plaqué depuis le nez jusqu’au bord de fuite de l’aile. Le tout s’assemble sur des baguettes triangulaires afin d’être poncé le plus rond possible par la suite. Tout l’assemblage se fait à la cyano. Il faut prendre soin de rainurer les baguettes triangulaires sur l’avant du fuselage afin de leur faire suivre au mieux et sans trop forcer les courbes dont le rayon est le plus faible. L’assise du stab en V est à réaliser selon le gabarit fourni. Personnellement, j’ai réalisé cette étape à la fraiseuse avec un outil taillé pour l’occasion à 110°. Le résultat est parfait. Une fois le fuseau poncé et les angles bien arrondis, il faut réaliser la verrière. Si vous disposez d’une scie à chantourner, le travail sera vite fait. Sinon avec du soin, il est possible de le faire à la main.
L’assemblage du stab ne pose aucun souci, le plus long restant l’étape de ponçage pour affiner le bord de fuite. Il faut l’entoiler avant de le coller sur le fuselage, c’est beaucoup plus pratique et facile.


Le kit en cours d'assemblage. Tous les éléments sont découpés au jet d'eau sur machine à commande numérique, la précision de la découpe fait de la construction un véritable plaisir.

L’aile
Le travail sur l’aile n’est pas beaucoup plus complexe mais beaucoup plus long que sur le fuselage.
Il faut protéger le plan et commencer le montage du panneau central en procédant dans cet ordre : coffrage d’intrados, longeron inférieur, nervures (sans oublier de coller les nervures marginales avec le dièdre qui va bien en s’aidant de la cale fournie), âmes, longeron supérieur, faux bord d’attaque et enfin le coffrage d’extrados. Ne surtout pas oublier de passer les câbles de servos dans les trous prévus à cet effet et de les faire sortir à l’intrados. S’ensuivent un ponçage du faux bord d’attaque et un collage de la lamelle de samba qui figurera le bord d’attaque définitif de l’aile.
C’est ici que la chose se complique un peu mais rien n’est insurmontable. Il faut réaliser le longeron des panneaux externes en lamellé-collé. J’ai fait le montage à blanc en maintenant les lamelles de balsa avec des petites pinces Wolfcraft. Une fois que tout fut bien en place, j’ai infiltré de la cyano fluide sur le chant. On peut aussi le faire à la colle blanche mais la mise en place est beaucoup moins évidente. Il faut ensuite poncer ce longeron de manière dégressive pour l’amener à la même épaisseur que celle du saumon. Les nervures s’enfilent dessus dans une encoche faite avec deux lames de scie à métaux contrecollées. Là aussi il ne faut pas oublier de placer à nouveau les rallonges de servos avant de fermer l’ensemble avec le coffrage supérieur. Les saumons sont collés en bouts d’aile puis mis en forme. Les ailerons sont découpés et leurs chants coffrés. Notez la forme spécifique de leur extrémité. Avant de coller les 3 panneaux ensemble, il faut sortir le fer à souder pour relier les morceaux de rallonge entre eux. Le collage définitif se fait à l’époxy en insérant les clés en contre-plaqué. Au bout d’une vingtaine d’heures, on a un beau planeur en structure sous les yeux.


L'auteur a choisi des couleurs sobres mais un entoilage transparent permet aussi d'apprécier la belle structure.

Finition
L’entoilage du modèle entier a été fait à l’Oracover blanc. Je voulais faire une déco sobre et simple qui mette en valeur les lignes atypiques de ce planeur. J’ai scanné le logo “Ocell” figurant sur le plan et je l’ai retravaillé sur l’ordinateur pour le découper ensuite dans du vinyle publicitaire. Même chose pour les plumes. Le résultat est tout à fait satisfaisant.

Equipement
Pour l’installation des servos de profondeur, j’ai dû me battre un peu avec la tringlerie. Les sorties de commandes ne sortent pas dans l’axe des palonniers des servos que j’ai choisis et un petit bidouillage a été nécessaire. Les servos sont des Waypoint 084. Ce sont des 10 g précis, rapides et puissants qui sont disponibles pour environ 45 € les quatre. Ca tombe bien, il en faut quatre pour équiper le planeur. Dans l’aile, ils sont collés au double-face puissant. J’en vois déjà qui font des bonds mais ce n’est pas un planeur de 60 pouces taillé pour passer le mur du son, cette fixation est bien suffisante. Côté palonniers de servos, j’utilise toujours les petits dominos Graupner référence 1177 qui permettent un réglage précis et facile.
Pour l’installation de la batterie, du récepteur et du variateur, j’ai essayé deux motorisations complètement différentes : le moteur d’origine et une motorisation brushless plus performante. L’agencement interne varie donc suivant l’équipement pour garder le centre de gravité à sa bonne place.


Les servos de l'empennage placés en arrière afin de laisser une vaste place à l'accu. L'installation peut être un peu différente de celle conseillée.

Les servos d'ailerons sont montés en attaque directe. On peut ainsi les mixer en aéro-freins ou en volets si la radio le permet.

Motorisation d’origine
Le pack d’accus de 8 éléments KR600AE est placé sur sa platine. Le variateur utilisé est un Novak Explorer que j’ai depuis longtemps et qui est à l’origine utilisé pour les voitures de loisir. Il est très résistant et accepte de passer de forts courants. Sa petite taille est aussi un atout. Il est placé juste derrière le moteur Jamara au format 400 fourni dans le kit. Un essai a également été fait avec un Jeti 110 qui fonctionne tout aussi bien tout en étant beaucoup plus logeable du fait de sa faible épaisseur. Le récepteur, un Multiplex Pico 5/6, est placé sous la platine de l’accu, juste devant le couple situé au bord d’attaque de l’aile. L’hélice fournie dans le kit, une Aero-naut 6”x3” repliable se monte grâce à deux vis de pression dont il conviendra de vérifier le serrage assez régulièrement. Sa couleur blanche va parfaitement bien avec l’entoilage choisi.
La masse obtenue est de 640 g. Ainsi équipé, on sent bien au statique que ça n’arrache pas la main et j’ai une petite appréhension pour la prise d’altitude. Un premier lancer et une tentative de vol plané pur se passèrent très bien, le centrage fut parfait et les commandes répondaient de façon très homogène, sans aucune tendance au décrochage ni réaction violente. Donc en respectant la notice, pas de surprise.
Je relance cette fois-ci en mettant du moteur. La prise en main est vraiment parfaite. Une légère impulsion est suffisante, la portance se fait tout de suite sentir. Malgré la faible puissance, la prise d’altitude est sécurisante. La montée n’est pas verticale mais tout à fait convaincante. Les accus utilisés ne sont plus tout jeunes et pourtant le moteur emmène sans problème la cellule. Le calage de l’aile semble très bon car aucune correction n’est à apporter. Si on garde le modèle à plat moteur plein pot, la vitesse, sans être celle d’un racer de classe 400 est assez élevée. Ce n’est pas sa vocation première, mais ça permet de se rendre compte que la cellule traîne peu, ce qui est parfait pour transiter et être le plus fin possible. La restitution est très bonne et la reprise d’altitude après un léger badin est très appréciable. Je me suis fait plaisir à voler au niveau des yeux avec un filet de gaz une fois le soir tombé cet été, l’Ocell ayant des commandes nettes et précises, on peut le placer où on veut.
Avec les KR600-AE l’autonomie moteur n’est que de 6 minutes 30 secondes. L’approche n’est qu’une formalité, les ailerons sont mordants même à basse vitesse et il est très facile de garder les ailes du planeur à plat. L’atterrissage se fait tout en douceur et se termine en glissade jusqu’aux pieds. Bilan très positif donc pour cette motorisation fournie avec le kit qui convient parfaitement aux besoins du modèle.


Le cône et l'hélice visibles ici ne sont pas ceux livrés d'origine à cause de la motorisation survitaminée mise en place.

L'Axi est reculé au point de venir sous la verrière. Pas de problème de centrage puisque les accus qui vont avec sont alors des Li-Po très légers.

Motorisation vitaminée
Bien évidemment, bidouilleur comme je suis, je n’ai pu m’empêcher de tester une motorisation un peu plus actuelle à base de moteur brushless et de batteries au Lithium Polymère.
Le moteur choisi est l’excellent Axi 22/08/34 qui est de loin le moteur le plus polyvalent que je connaisse. Je l’ai fait voler avec succès dans divers modèles allant du biplan de voltige indoor au Rafale en Dépron, en passant par des ailes volantes de différentes tailles et bien sûr dans le Daisy de chez Airtech testé dans ces colonnes il y a peu en version hydravion. Je n’ai jamais été déçu.
Le gros souci de ce genre de moteur, c’est que par définition la cage tourne et donc les fils sortent sur le côté du flasque avant. Il est très difficile sur des planeurs au nez fin de passer les fils sur le côté du moteur sans toucher la partie rotative de celui-ci. J’ai donc mis au point un petit support qui permet de décaler le moteur vers l’arrière pour ne plus avoir ce souci. Ce support a été réalisé en frittage de poudre de polyamide au laser suivant un dessin réalisé en DAO. Il comporte deux roulements pour guider l’axe de 3 mm. Un manchon en alu tourné relie le moteur à cet axe. Deux inserts M3 en laiton reprennent l’entraxe des trous de fixation du moteur sur la face avant. (cf. La photo du montage pour plus de compréhension.) Avec ce système, le moteur tombe juste sous la verrière, ce qui est très pratique pour passer les câbles et s’assurer de son bon fonctionnement. L’hélice choisie est une 9”x5” repliable. Elle est constituée d’un cône en aluminium MP-Jet et d’une paire de pales Graupner.
Le contrôleur est un Castle Creations Phoenix 25, un modèle plus faible peut convenir mais j’avais celui-ci qui dormait dans un tiroir. La consommation mesurée plein pot est de 10,5 A alors que la traction est vraiment élevée et il faut bien tenir le modèle pendant la mesure. La batterie utilisée est un pack de 3 éléments Li-Po de 850 mA Polyquest n’acceptant que 10 C en continu et 12 C en pointe pendant 15 secondes… soit 8,5 A en continu et 10,2 A en pointe. Un peu effrayant au vu de la consommation mesurée ! Je me rassure en me disant que la consommation au sol est toujours plus élevée que la consommation en vol et que vu la puissance, au bout de 15 secondes il sera déjà bien haut… et c’est parti pour le terrain.


A cause de la cage tournante du moteur brushless, un support déporté a été confectionné par l'auteur, ici en frittage de poudre de polyamide au laser :
du grand luxe !

Vérification du centrage qui tombe parfaitement là où il faut avec l’équipement décrit ci-dessus. Je tiens le planeur au-dessus de la tête, je mets pleins gaz et je lance à 45° d’une simple pichenette de la main. D’entrée de jeu le modèle accélère en montant ! Ca surprend beaucoup comparé à la précédente motorisation à base du moteur ferrite d’origine avec laquelle il fallait faire un palier avant de pouvoir monter en toute sécurité. Il faut dire qu’avec cet équipement l’Ocell est 120 g moins lourd tout en ayant beaucoup plus de puissance… Pendant le premier vol, je préfère être prudent, je ne laisse pleins gaz qu’une dizaine de secondes pour épargner le pack Li-Po mais au bout de ces dix secondes de montée verticale pendue à l’hélice, il a déjà atteint une belle altitude permettant d’exploiter les petites ascendances de ce début d’après-midi corrézien. Grâce à la charge alaire réduite, la détection de la moindre ascendance est aisée et il décroche beaucoup moins vite à basse vitesse, ce qui permet d’enrouler très serré. Les commandes répondent parfaitement, la dérive est mordante malgré l’empennage papillon. La réduction de la charge alaire ne l’empêche pas pour autant d’accélérer fortement et les piqués plein badin suivis d’une grosse remontée avec le moteur à fond sont un régal.


Avec la motorisation "boostée", l'angle de montée devient réellement impressionnant.

L’autonomie de la propulsion Li-Po et brushless est de 13 minutes en ne faisant quasiment que des montées à pleine puissance. A la fin du vol, la propulsion est parfaitement froide, l’accu n’est même pas tiède, ce qui confirme la qualité de cette marque. L’investissement dans ce genre de propulsion est vraiment un plus non négligeable, le modèle en est totalement transformé. Il est d’ailleurs hors de question pour moi de remettre un moteur à charbons dans ce bel oiseau. Quand on a goûté à la puissance et à l’autonomie, on ne veut plus changer de crèmerie ! Ajoutez à cela les excellentes qualités voilières de l’aile et de la cellule en général et vous pouvez rester des heures en l’air à chasser la bulle.
Juste pour voir ce que ça donnait, j’ai mixé les ailerons pour obtenir des aérofreins et des volets. Les aérofreins sont extrêmement efficaces et plaquent le modèle au sol bien à plat en le faisant tomber par manque de portance, sans décrocher une seule fois. Il ne faut pas mettre une valeur trop élevée pour cette fonction sinon vous n’aurez plus la commande des ailerons car ils deviendront inopérants.
Les volets rendent le vol beaucoup plus lent et un peu moins stable à basse vitesse. Comme pour les aérofreins, une valeur de débattement trop élevée est nuisible au pilotage. La différence de comportement est flagrante car lorsqu’on remet le modèle en lisse, il est de nouveau sur des rails, prêt à transiter vers un nouvel ascenseur ou à piquer vers la planète pour des passages en rase-mottes très fins et toujours sans surprise grâce aux commandes très homogènes.


Le profil SB utilisé est conçu pour gratter, il tient bien également sur le dos. La plage de vol est donc très vaste.

Pure séduction
Vous l’avez compris, ce modèle m’a plu. Il m’a remis les mains dans le balsa, chose que je n’avais pas faite depuis bien trop longtemps, la mode étant actuellement au tout plastique et à la mousse. Son look est très réussi et bien sûr, comme tous les planeurs dessinés par Jean-Charles, il est très performant et bien pensé, ce qui ne gâche rien. Vous pouvez l’utiliser en tant que motoplaneur de détente avec la motorisation d’origine ou en faire une bête survitaminée en y jetant votre matériel indoor de propulsion !
Le seul petit reproche que je puisse lui faire c’est que l’aile, non démontable, n’est pas évidente à stocker ou à emmener dans la voiture à cause du double dièdre. Mais la solidité est à ce prix et ce détail s’oublie très vite.
Bref, si vous êtes fan de Tito ou d’Evo et que vous désirez voler en plaine ou tout simplement compléter votre collection, n’hésitez plus, l’Ocell vous attend à cette adresse : http://blhandorra.free.fr
Retrouvez également des infos, photos et vidéos complémentaires sur mon site personnel : http://marcelluswallace.free.fr Je me ferai un plaisir de répondre à vos questions si vous en avez.
A plus et bons vols ou plutôt bons envols avec ce joli oiseau !

Ce que j’ai aimé :
- le kit vraiment complet
- la qualité des matériaux et de la découpe
- le look
- les performances (surtout en brushless)
- la taille
- le prix
Ce que j’ai moins aimé :
- l’aile en une seule partie (souci vraiment mineur)

Caractéristiques
Fabricant : blh-andorra.com
Envergure : 132 cm
Longueur : 82 cm
Surface : 17,8 dm²
Profil : SB97 EPW
Masse (moteur 400) : 640 g
Masse (moteur brushless) : 520 g
Charge alaire (moteur 400) : 35,95 g/dm²
Charge alaire (moteur brushless) : 29,21 g/dm²


Equipements
Moteur : Jamara 400
et hélice Aero-naut 6”x3” livrés
ou Axi 22/08/34 et hélice 9”x5” Graupner
Batterie : 7 éléments 500 mA
ou Li-Po 3S1P 850 mA
Radio : 4 voies
Prix : 84 €

Pour contacter l'auteur : marcellus@jivaro-models.org

 
 
 
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