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3 novembre 2013
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Micro Tiger Moth Art Tech

Micro semi-maquette

Texte et photos : Laurent Berlivet

On ne présente plus le DH-82 Tiger Moth, surtout lorsqu’il porte cette célèbre livrée jaune de la RAF. Ce fameux biplan des années 30 a été utilisé pendant une trentaine d’années pour former les pilotes militaires avant de passer dans le domaine civil. De nombreux avions volent encore de nos jours et sillonnent le ciel lors des meetings d’ailes anciennes. La reproduction de ce bois et toile proposée par Art-Tech est une version micro intégralement moulée en polystyrène. La mise en œuvre est rapide, une ou deux soirées suffisent pour terminer l’assemblage.

Micro Tiger Moth Micro Tiger Moth
Micro Tiger Moth Micro Tiger Moth
Les lignes de ce Tiger Moth sont très réussies, si bien qu’il est difficile d’en estimer l’échelle. Cette petite maquette mesure pourtant moins de 60 cm d’envergure.

Caractéristiques techniques

Nom : Tiger Moth 200 Class
Marque : Art-Tech


Envergure : 56,5 cm
Longueur : 49,5 cm
Corde : 9,5 cm
Profil : Plan convexe 10% d’épaisseur
Surface : 9,8 dm²
Masse : 298 g
Charge alaire : 30 g/dm²

Prix TTC indicatif : 119 €
(version sans émetteur ni récepteur)

Equipements
Servos : 3 servos de 3,6 g
Contrôleur : Art-Tech 10A
Moteur : D2211 kV2300
Hélice : Diamètre 135 mm
Pack prop : Lipo 2S 420 mAh ou 2S2P 320 mAh
Radio : 4 voies

Réglages
Centrage : 49 mm du bord d'attaque
Débattements :
Tangage : + 8 mm, - 8 mm, 30% d’expo
Roulis : + 5 mm, - 5 mm
Lacet : 20 mm de chaque côté


Il existe deux versions

Le Tiger Moth est livré dans une boîte colorée assez volumineuse, d’autant plus lorsqu’on a soulevé le couvercle pour découvrir la taille lilliputienne de l’avion. Il faut noter que ce carton avec sa poignée ne resservira pas puisque l’avion non démontable ne pourra plus y rentrer. A l’intérieur donc, tous les composants sont soigneusement emballés dans du film plastique et bien calés dans les alvéoles du fond de la boîte en polystyrène. Ils sont parfaitement protégés et ne peuvent pas souffrir durant le transport.

Déballage du kit Déballage du kit
Le couvercle de la boîte soulevé permet de comprendre qu’une soirée suffira pour assembler les différents éléments. Il existe une version complète qui comprend l’émetteur, le récepteur, la batterie et son chargeur.

D’un côté de notre grande boîte, un grand compartiment vide destiné à l’émetteur 4 voies en 2,4 GHz lorsque l’avion est livré en « prêt à voler », avec son chargeur et sa batterie de propulsion 2 éléments de 420 mAh. La version présentée dans cet article est celle « prête à équiper », c’est-à-dire qu’il faut y ajouter un récepteur et une batterie adaptée. Nous reviendrons sur cette dernière un peu plus loin...

Postes de pilotage Postes de pilotage
Les deux postes de pilotage sont peints en noir et aménagés avec un petit tableau de bord imprimé. Dommage qu’un pilote en mousse ne soit pas fourni.
Hélice et cône Hélice et cône
Les détails qui donnent fière allure à cette petite maquette sont nombreux, comme on le voit avec la petite hélice spécifique ou encore le cône en aluminium.

Le fuselage est moulé avec du polystyrène blanc à billes fines en deux demi-coquilles réunies suivant un plan de joint longitudinal. Son aspect extérieur est très convaincant, l’état de surface est brillant et très lisse. Le fabricant a baptisé ce matériau « polystyrène SSS » (Smooth, Strong, Shining, soit Doux, Solide et Brillant). Le poids de ce fuselage est par contre assez élevé, ce qui est un peu surprenant. On se demande si c’est le moteur qui pèse aussi lourd…

Trappe d'accès batterie Servo de profondeur
L’accès au compartiment batterie se fait par cette petite trappe de 22x25 mm sous le fuselage. Les batteries classiques n’ont pas ces dimensions. Le servo de profondeur est encore accessible quand l'aile n'est pas fixée. Ca n'est pas le cas pour celui de direction, placé plus en arrière.
Contrôleur Contrôleur
Le contrôleur 10 A est énorme vu la taille du modèle. Il en existe pourtant de bien plus petits. On se console en se disant qu’il participe au centrage.
Empennage Empennage
Gros plan sur les gouvernes. Le polystyrène SSS (Smooth, Strong, Shining, soit Doux, Solide et Brillant…) est pincé au niveau des gouvernes pour servir de charnière.

De nombreuses pièces en plastique dur sont ajoutées pour accentuer l’aspect maquette, au détriment du poids pourtant compté sur un modèle de petite taille.
A l’arrière, une pièce triangulaire forme le fond du fuselage et supporte la roulette. Elle est prolongée pour faire office de support de stab et emprisonne la base de la dérive. Astucieuse mais certainement très lourde. Les charnières sont réalisées par l’amincissement du matériau. Elles devront être manipulées plusieurs fois à la main pour assouplir l’articulation. Deux haubans en plastique sont collés sous le stab.

relief matérialisant la structure relief matérialisant la structure
Le relief matérialisant la structure est très bien réalisé, juste ce qu’il faut pour oublier que l’avion est en mousse. Il faudra plier les gouvernes à plusieurs reprises afin d'assouplir les charnières formées par l'amincissement du matériau.
Accessoires Visserie
Les accessoires livrés seront vissés à l’aide du tournevis fourni. On a même droit à une hélice de rechange. Par contre, les câbles acier surdimensionnés donnés pour les haubans ne seront pas utilisés…
Train d'atterrissage Train d'atterrissage
Le train en corde à piano pliée est habillé de plastique. Il est très légèrement amorti avec un joint torique qui fait ressort.
Moteur Moteur
Le petit moteur brushless de 22 mm est installé. Une des deux vis pointeau qui le maintiennent sur son support était manquante. Elle a été ajoutée afin d’éviter toute mauvaise surprise...

A l’avant, une trappe donne accès au compartiment batterie. Le capot thermoformé est superbe. Il renferme un petit moteur brushless de 22 mm de diamètre équipé d’une magnifique hélice et d’un cône en alu, tous deux très réalistes. Dans le fuselage se trouve le contrôleur 10A de belle taille. Il en existe pourtant de beaucoup moins gros et nettement moins lourds. Le servo de profondeur coincé dans la mousse est accessible, il attaque la gouverne au moyen d’une corde à piano rigide. Celui de direction est placé plus en arrière et ne peut pas être atteint sans bricoler le fuselage. Il actionne le volet de dérive avec des câbles aller-retour.
Deux pare-brise transparents surplombent les tableaux de bord imprimés. Les postes de pilotage sont peints en noir, ce qui donne une impression de profondeur, c’est bien.

Capot thermoformé Capot thermoformé
Le petit capot thermoformé est superbe, mais malheureusement assez fragile.

Les ailes sont équipées d’un « vrai » profil. L’état de surface du matériau est comme celui des empennages : plus lisse que celui du fuselage. Les côtes de cheval reproduisant la structure et les nervures sont réussies, elles ne sont pas du tout exagérées. Au centre de l’aile basse se trouve le servo d’ailerons. Il actionne ces derniers avec des barres de torsion en corde à piano qui courent à l’intrados sur la moitié de l’envergure. Vu la petite taille du modèle, le système qui reste très souple fonctionne cependant correctement.
La cabane et les montants sont moulés en plastique jaune, tout comme le train d’atterrissage qui est renforcé par une corde à piano. Sa partie centrale est retenue par un joint torique qui fait office d’amortisseur. Les petites roues en mousse sont déjà montées sur le train.
Du câble acier est livré pour réaliser le haubanage, sa résistance est démesurée pour cette petite cellule. Il a été mis de côté et remplacé par du fil de lin.
Le modèle essayé est entièrement jaune mais il existe un autre décor avec le fuselage rouge et les ailes gris argenté.

Montage sans colle

Etant donné l’état d’avancement, l’assemblage ne prendra qu’une soirée en utilisant le petit tournevis cruciforme livré, en suivant la notice illustrée en couleurs. Dommage cependant que les quelques vis à serrer ne soient pas identifiées, il y en a 5 modèles différents.

Montage de la cabane Montage de la cabane
La cabane en plastique est vissée sous l’aile avec les vis fournies mais non repérées dans la notice. Ce sont les plus larges qui ont été placées ici. Vissage de la cabane sur le fuselage puisqu’il n’y a aucun collage à effectuer. Des inserts en plastique percés sont inclus, on ne peut pas se tromper.

La cabane est vissée sur l’aile haute puis l’ensemble est monté sur le fuselage. Vient le tour de l’aile basse qui est tenue par des tétons en plastique à l’avant et par une vis nylon à l’arrière. Avant de l’installer, il faut glisser un récepteur (Corona 4 voies à synthèse pour nous) et vérifier que tout fonctionne correctement.

Récepteur petit et léger Récepteur petit et léger
Le récepteur 4 voies se place au-dessus de l'aile basse. Il ne doit pas être trop volumineux car la place est comptée à cause du servo d'ailerons.

Une fois en place, on peut fixer les montants d’entre-plans puis le train d’atterrissage. Il reste quelques détails à poser comme les autocollants et le haubanage en fil. La notice indique par où commencer pour trianguler ça proprement en une seule fois. Cependant, avant cette étape qui rendra le modèle quasi indémontable, j’ai voulu vérifier le centrage et là, horreur ! Avec une batterie 2S de 360 mAh que j’avais en stock, le centre de gravité est situé en arrière du bord de fuite de l’aile haute alors qu’il devrait se trouver entre 49 et 51 mm du bord d’attaque d’après la notice. Il faudrait ajouter une masse très importante à l’avant pour respecter cette valeur, ce qui augmenterait la charge alaire de façon catastrophique. Mais ça n’est de toute façon même pas réalisable puisqu’il n’y a pas de place pour glisser un bloc de plomb.

Servo d'ailerons Servo d'ailerons
Au centre de l’aile basse, le servo qui actionne les ailerons avec des barres de torsion. A cette échelle, les chapes sont énormes. A l’intrados de l’aile basse, les barres de torsion des ailerons restent visibles. Ces petits ailerons présents uniquement sur l’aile inférieure – comme c’est le cas sur l’avion grandeur – n’offrent pas un taux de roulis phénoménal…
Montage des ailes Montage des ailes
L’aile basse est tenue par deux tétons à l’avant et une grosse vis nylon à l’arrière. Mieux vaut ne pas taper car elle ne fera jamais fusible.
Montage des ailes Montage des ailes
Les ailes ne seront plus démontées... ni démontables ! Elles sont retenues par 5 vis et le haubanage comdamne le tout.
Train principal Roulette
La corde à piano du train plié en U se glisse dans un réceptacle en plastique. Deux montants vissés le maintiennent à sa place. La roulette de queue en plastique est associée au volet de dérive. Une touche de marqueur permettra de simuler le pneu. On voit aussi les nombreuses pièces en plastique jaune, trop lourdes…
Haubanage en fil à coudre Haubanage en fil à coudre
Haubanage en fil à coudre Haubanage en fil à coudre

Le câble acier livré pour les haubans - totalement démesuré pour ce type de modèle - n’a pas été utilisé. Du fil de lin passé à l’aide d’une aiguille convient parfaitement.
La notice explique comment faire courir le fil pour obtenir un haubanage en un seul morceau. A chaque extrémité, une goutte de cyano est appliquée sur le nœud pour qu’il reste bien serré.

2 batteries au lieu d'1 2 batteries au lieu d'1
La batterie spécifique 2S 420 mAh est très difficile à trouver. Ce sont finalement deux packs 2S 360 mAh montés en parallèle qui ont été utilisés et qui participent au centrage. Difficile de glisser plus gros par la minuscule trappe placée sous le fuselage.
Décoration Décoration
Décoration Décoration
Le décor partiel en décalcomanies est posé mais il reste quelques autocollants à mettre en place.
Le décor RAF est le plus connu mais le Tiger Moth Art-Tech existe aussi dans une livrée rouge et gris argenté.

On revoit la copie…

Il faut absolument gagner du poids sur l’arrière pour tenter d’obtenir le centrage préconisé en chassant chaque gramme de façon draconienne. Pour commencer, les raccords de tringlerie à vis qui serrent les câbles aller-retour de la dérive sont supprimés et remplacés par deux petits morceaux de tube alu écrasés. Seulement 1,3 g de gagné, mais il aurait fallu 3 ou 4 fois plus à l’avant pour compenser le long bras de levier. Pas moyen de remplacer les câbles vu que le servo de direction n’est pas accessible. Tant pis aussi pour les gros guignols qui sont collés. Par contre, la commande de profondeur en corde à piano et sa chape en plastique pèsent 2,5 g. Elles sont remplacées par un jonc de carbone de 0,8 mm et un anneau en corde à piano côté guignol, l’ensemble affiche 0,8 g. Pas de baïonnette côté servo à cause du matériau mais un serre-câble placé à l’envers pour ne pas qu’il vienne buter sur le servo d’ailerons.

On allège l'arrière On allège l'arrière On allège l'arrière
On allège l'arrière On allège l'arrière
Afin de gagner quelques grammes sur l’arrière, les serre-câbles de la commande aller-retour pour la dérive ont été remplacés par de petits tubes en aluminium sertis. Comme le servo de direction n'est pas accessible, les câbles aller-retour ont été conservés.
On allège l'arrière On allège l'arrière
On allège l'arrière On allège l'arrière
La commande de profondeur a également été refaite avec un jonc carbone pour gagner quelques grammes à l’arrière dans le but de faciliter le centrage. Un U en corde à piano est ligaturé à l'extrémité. Pour rattraper le diamètre de perçage du guignol, la base du U a été manchonnée avec un petit morceau de gaine thermorétractable.
On allège l'arrière Du lest à l'avant
Le serre-câble a été placé tête en bas pour prendre le moins de place possible, sinon il vient taper contre les barres de torsion des ailerons. Surpise : Un bloc de lest représentant quasiment 10% du poids du modèle fini était déjà collé à l'avant du fuselage. Il faut cependant l'y laisser.
Du lest à l'avant Du lest à l'avant
Ce bloc de lest a été avancé de 1 ou 2 cm, jusqu'à toucher le capot, afin de mettre le moins de plomb possible. Il a quand même fallu en rajouter une dizaine de grammes.

Passons à l’avant pour découvrir une surprise de taille : le curieux bloc noir peint avec le fuselage et visible uniquement quand le capot est retiré est en fait un bloc de lest ! Et pas des moindres puisqu’il fait 25 g, soit 10% de ce que doit peser le modèle en ordre de vol ! C’est une hérésie totale puisque chaque gramme est compté sur un micromodèle. Je l’ai retiré… provisoirement. Après maintes recherches sur Internet pour tenter de trouver le pack d’accus conseillé par le fabricant – un Lipo 2S de 420 mAh aux dimensions bien spécifiques qui lui permettent d’entrer par la trappe sous le fuselage -, j’ai dû me résoudre à glisser deux packs Lipo 2S de 360 mAh montés en parallèle. Ils entrent tout juste dans le compartiment batterie après l’avoir partiellement évidé avec une lame de cutter. Mais malgré ça, toujours pas moyen d’obtenir le centrage. J’ai donc remis à contrecœur le bloc de lest, en l’avançant jusqu’à effleurer le capot. Il a encore fallu ajouter un plomb de 10 g pour obtenir le centrage limite arrière indiqué.
Les cordes d’ailes sont faibles et il vaut mieux être rigoureux pour réaliser cet équilibrage. Un réglet métallique placé sur la tranche et maintenu de chaque côté permet de s’aligner précisément, ce qui ne peut pas être obtenu avec de gros doigts glissés sous l’aile.
Le poids final de notre Tiger Moth s’élève à 300 g, soit plus de 20% de plus que ce qui est marqué sur l’emballage.
La question se pose : comment le modèle livré en version RTF peut-il être centré. Le pack conseillé est censé être bien plus léger que les 2 packs que j’ai dû glisser, et le centrage ne pourrait être obtenu sans effectuer les modifications indiquées.
La charge alaire reste cependant acceptable pour ce petit modèle avec 30 g/dm².
C’est quand même avec un peu d’appréhension que s’est faite l’attente du premier vol.

Prêt à voler Prêt à s'envoler
300 g en ordre de vol, c'est nettement plus que ce qui est indiqué par le fabricant, malgré une cure d'allègement drastique...

Silence, on tourne !

Avec ce genre de modèle compact, on ne perd pas de temps à l’assemblage sur le terrain puisqu’il tient tout monté sur la plage arrière du véhicule.
Les deux batteries sont branchées sur le cordon en Y confectionné spécialement puis glissées avec délicatesse dans l’étroit compartiment refermé par la trappe en plastique. Pour le premier vol, l’avion est posé au milieu de la piste face au vent léger. Quelques essais de roulage sur le bitume montrent que la minuscule roulette rebondit et que la gouverne n’est pas très efficace avec peu de gaz. Il faut donc cabrer à fond et donner des coups de moteur pour souffler la dérive, ou rouler assez rapidement. Le décollage face au vent se passe en douceur, le Tiger Moth passe sur son train principal puis quitte le sol après quelques dizaines de mètres. Avec un peu de vitesse, la dérive devient efficace. Premier virage aux ailerons, ça répond tranquillement. Nous voilà enfin rassurés, ça vole malgré le supplément de poids. Le petit moteur permet de grimper sous une pente réaliste, sans plus. L’allure en vol est vraiment réussie, il ne manque qu’un petit pilote avec une écharpe volant au vent.

Tiger Moth au sol Tiger Moth au sol
Avouez qu’on prendrait volontiers place à bord… mais les guignols trahissent l’échelle.
Tiger Moth au sol Tiger Moth au sol
Contrairement aux biplans qu’on croise sur les terrains, celui-ci ne pose pas de problème de montage puisqu’il voyage tout monté. C’est l’atout des petites machines. D'ailleurs, avec ses mâts d'entreplan vissés et ses haubans collés, il n'est pratiquement plus démontable.

La vitesse n’est pas très élevée même si à l’échelle, l’avion vole beaucoup trop vite. Il n’y a pas de supplément de puissance. Les commandes sur les 3 axes sont douces, voire presque un peu molles mais c’est ce qu’on peut attendre avec ce genre de modèle. En réduisant la puissance, l’avion se freine assez vite et décroche facilement. Il perd plusieurs mètres avant que les petites ailes ne raccrochent les filets d’air. Il faut donc éviter de se retrouver dans cette configuration trop près du sol.
L’atterrissage s’effectue avec un filet de gaz pour bien maintenir l’assiette car l’appareil se freine assez vite.

Tiger Moth au sol Tiger Moth en vol
Tiger Moth en vol Tiger Moth en vol
Décollage depuis une piste en dur qui doit être parfaitement lisse à cause du faible diamètre des roues.

Pas question de décoller d’une piste en herbe, les roues accrochent et empêchent tout roulage. On peut bien sûr lancer l’avion en le tenant devant le train d’atterrissage, avec l’index prenant appui derrière l’aile. Lancé comme une fléchette, ça part sans problème. C’est par contre lors du retour au sol qu’on peut craindre les mauvaises surprises. Le train accroche l’herbe tout de suite et l’avion passe sur le nez, risquant d’endommager le capot et peut-être l’hélice, voire même de passer sur le dos.
Ce petit biplan est donc réservé aux pistes en dur bien pavées.

Tiger Moth en vol Tiger Moth en vol
Les passages à hauteur des yeux sont plaisants, tout comme ceux en légère glissade.
Tiger Moth en vol Tiger Moth en vol

La vitesse de vol est trop élevée pour être réaliste.
Le Tiger Moth est doux aux commandes. L’autonomie avec les batteries installées est d’une douzaine de minutes.

Côté voltige, notre petite maquette est capable de faire bien mieux que l’avion grandeur qui n’est pas certifié pour ça. Il faut une prise de badin pour passer les boucles qui sont de petit diamètre à cause de la faible puissance. Pour le tonneau, il est préférable de commencer avec le nez un peu haut car ça prend plusieurs secondes. Le renversement passe bien grâce au grand volet de dérive mais peut être piégeant si on botte un peu tard car l’avion peut partir en vrille. Il en sort en remettant les gaz à condition d’avoir conservé une certaine altitude.
Le plus joli reste cependant les passages à vitesse moyenne à hauteur des yeux, en vol à plat ou en légère glissade.

Tiger Moth en vol Tiger Moth en vol
C’est en vol à plat que le Tiger Moth est le plus réaliste mais il est possible de passer quelques figures de voltige simples, ce que ne fait pas son aîné, plus paisible…
Tiger Moth en vol Tiger Moth en vol
La charge alaire impose un certain volume pour voler en sécurité, d’autant que la puissance moteur n’est pas excédentaire.

Maquette de poche

Les mauvaises surprises rencontrées pendant l’assemblage ont été heureusement vite oubliées lorsque ce petit Tiger Moth a pris l’air. Il est cependant étonnant de constater qu’un fabricant ne fasse pas de différence entre un micro-modèle et un modèle réduit de dimensions plus classiques. Sur une petite cellule, chaque dizaine de grammes économisée améliore sensiblement les qualités de vol. Malgré l’embonpoint constaté, les performances en vol restent acceptables et l’allure générale est très réaliste. Si on pouvait obtenir la masse annoncée, ce petit biplan serait un bonheur à piloter.

Sur son support d'exposition Support d'exposition
Un petit support qui fait partie du kit est livré pour exposer le modèle à la maison. Bonne idée puisque les dimensions de cette petite maquette s’y prêtent.

Les +

  • Aspect du polystyrène très propre
  • Nombreux détails réalistes
  • Formes réalistes
  • Pilotage 3 axes
  • Hélice et cône très réussis

Les -

  • Poids trop important
  • Décalcomanies fragiles
  • Trop lourd de l’arrière
  • Batterie conseillée très difficile à trouver
  • Plus démontable
Tiger Moth en vol
Avion et pilote

Avec ses 56 cm d’envergure, ce n’est pas par sa taille que ce biplan s’impose sur les terrains. Ca reste cependant un parkflyer, il ne pourrait pas voler en indoor.


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