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18 septembre 2023
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Rogalloop façon Rogathlon

Rogathlon

Le fond... et la forme !

Présentation : Emmanuel Elie

Intrigué par l'article du Rogalloop de Patrick Blanc et Serge Romani, et en plein questionnement sur une éventuelle première participation à Inter-Ex, je tombe sur un cerf-volant, oublié sur une armoire, et dont les connecteurs en plastique sont morts.
J'étudie l'article, qui donne des indications variables, mais c'est en jouant au bûcheron que Léonard devint scie... Bon, ben allons-y !

Une indication, dans l'article, précise que la voile doit être 20% plus grande que la structure dont le plan est donné. Tout cela pour un bon compromis entre stabilité et maniabilité. Je me suis donc fait un gabarit, que j'ai plaqué sur mon cerf-volant. Miracle ! La longueur est quasi bonne, et en coupant tout droit je peux réduire les saumons à la bonne taille.
Voici les dimensions de ma version.

Voilure Decathlon

J'avise donc une chute de Dacron autocollant utilisé en voilerie. Je colle 2 bandes à cheval sur le trait de découpe. Et à l'aide d'un fer à souder et d'une règle en bois, je découpe l'excédent.

Dacron autocollant

N'ayant pas le bon élastique, je couds 2 boucles de tissu fort en bout de saumon pour remettre la toile en tension sur la structure.
Le placement de la nacelle a été une autre paire de manches. En effet, les trous dans la voilure du cerf-volant ne correspondent pas au plan. Au vu de l'article, il y a un peu de flou sur le bon emplacement. Après une rapide réflexion, je décide de garder le trou pour la croix et d'en faire un autre en avant, pour le support avant de la nacelle. Je vous la fais courte : mauvaise idée comme on le verra plus tard.

La nacelle est faite de 3 tiges de carbone, articulées entre elles par des élastiques noués aux croisements, de manière à pouvoir faire tous les réglages, et il y en aura !

Nacelle équipée

Voici la version finale. Vous remarquerez la haute technologie du support de batterie : 2 bandes de chambre à air nouées sur la batterie puis sur le jonc carbone. C’est antichoc, ça maintient très bien la batterie, et ça reste aisément réglable.
Le support moteur, qui inclut un poil de piqueur supplémentaire, et les pièces de fixation radio sont imprimés en PLA, les articulations et connecteurs entre joncs sont en TPU. Le tout immobilisé en rotation à la cyano.

Equipement électronique

Dans un premier temps, pas de commande radio, juste les éléments placés avec force scotch, velcro et autre caoutchouc. Sans oublier la masse principale, la batterie, au plus bas pour la stabilité. On veut trouver le bon centrage. Car c'est là le truc primordial de cette construction, le numéro uno ; trouver le bon centrage. Sinon, oubliez, ça ne volera juste pas !

Donc commencez par ça absolument. L'article explique d'ailleurs que ça doit planer avant d'envisager de mettre du moteur. Ben oui, mais c'est supposé planer comment ? Pas avec une finesse d'Horten XV je suppose.
Et bien au final, ça doit vraiment planer sur quelques mètres, comme un planeur de vol libre, c'est-à-dire avec une tendance à refuser le sol. Un conseil, faites le test sans l'hélice qui freine et fausse le jugement.

Avec mes trous trop en avant, on se retrouve dans l'impossibilité de centrer la bête sauf à incliner de manière ridicule les tiges support de nacelle vers l'arrière. En plus, ma structure d'origine est en barreau de carbone de 4 mm, plus une toile de cerf-volant assez solide, bref le tout est probablement trop lourd.

Retour à l'atelier pour boucher le premier trou, refaire une structure en tige de 2 mm et tester de nouveau. Au final, mon support avant de nacelle est au niveau de la croix de la structure, et descend perpendiculairement à celle-ci. Le support arrière est dans le second trou d'origine de la voilure.

Lancé En vol

Une fois le centrage trouvé, quelques pièces en impression 3D permettent une installation radio convenable, et je suis prêt à tester avec le moteur.

Petite digression sur le centrage

Au final, je sais équilibrer mon aile pour que ça vole. J'ai mis une ficelle pour la suspendre au changement de batterie et vérifier, mais je suis incapable de localiser précisément le centre de gravité.
En effet, il ne faut pas regarder la structure pour trouver l'incidence de l'aile. Suivant le creux de la toile et sa forme, l'incidence réelle ne sera pas la même. Du coup la verticale par laquelle doit passer le poids de la batterie est très difficile à localiser. Plutôt que de calculer, j'ai choisis d'expérimenter.

Centrage trop avant Centrage trop arrière
Centré trop avant...
... ou trop arrière

Dans l'article, il semble qu'une grande hélice permette de ne pas trop régler le moteur à piquer. j'ai donc mis une 9x4.5. Au départ en 3S, mes essais (on ne peut réellement pas parler de vols) étaient hors maîtrise, l'engin cabrant au ciel à la moindre sollicitation, et le réglage du piqueur moteur restait infaisable. Revenu en 2S, et avec une hélice plus modeste de 7x3.5, j'ai, en quelques essais, trouvé un piqueur satisfaisant. En fait, j'ai une puissance qui permet de monter, assez tranquillement, et l'engin est alors très docile.

Voilure rogallo Deltaplane pendulaire

Mes 2 pences de contribution personnelle !

Au sol

A plein gaz, on a quand même cette tendance à cabrer, un peu trop, et je trouve le dosage en virage, pas évident sur le manche des gaz. J'ai donc imaginé une profondeur "virtuelle" grâce à un mixage profondeur vers gaz, qui retranche 50% des gaz quand on pousse et en ajoute autant quand on tire, avec un décalage de 100% de manière à avoir 0 lorsque les gaz sont à 0 mais que la profondeur est au neutre.
Et ben je suis super fier de ma trouvaille. Avec OpenTX, c'est un jeu d'enfant à programmer. Le soutient en virage devient une formalité et la commande est à la fois douce et précise. La valeur de 50% est suffisante avec ma faible motorisation. Un moteur plus musclé demanderait à augmenter cette valeur.
Le plein gaz ne donne pas le maximum mais est suffisant pour monter en douceur, et, si l'on veut plus, il suffit de tirer sur la profondeur.

Manu et son Rogathlon

Bref, ça ne vaut pas un trophée à Inter-Ex, mais je recommande cette astuce à tous les pilotes de ce type d’aile.

Contacter l'auteur : manu@jivaro-models.org

Rogathlon en vol
 
 
 
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